Récapitulatif 2018 et l'impact sur les rendements

Récapitulatif 2018

Description d’une image dans la page Nouvelles

Canada :

 

• L'indice composé S&P/TSX a terminé en baisse de (-8,9%) en 2018. Les actions canadiennes ont connudes difficultés en raison de l'assouplissement des prévisions de bénéfices. Labaisse des prix du pétrole et les perspectives de ralentissement de lacroissance économique mondiale a aussi affecté la confiance des investisseurs.

• L'énergie (-18,3%) a été le pire secteur au cours de la dernière année, suivipar un autre secteur cyclique, le secteur de la consommation discrétionnaire (-16,0%).

• Les technologies de l'information ont été le secteur d’exceptionsur le TSX en 2018. Les deux compagnies qui ont été les grands gagnants sont l’exploitantde la plateforme de cybercommerce Shopify et le fournisseur de services informatiquesConstellation Software.

• L’économie canadienne a connu une bonne année malgré desincertitudes entourant l’échéance de l’ALENA. La croissance de l'emploi ainsique l’augmentation des revenus et dépenses des ménages ont contribué à soutenirle PIB en 2018. Ceci dit, des problèmes structurels subsistent. Notamment, les niveauxd'endettements et les prix du marché immobiliers ont atteint des sommets sansprécédent.

• La Banque du Canada a réagi au fort rendement économique enaugmentant le taux directeur trois fois au courant de l’année. Le tauxdirecteur est passé de 1% à 1,75%.

États-Unis :

 

• Après un début d’année solide, tous les principaux indicesaméricains ont dégagé une perte (en dollars américains) en 2018. Le S&P500(-4,2%), le DowJones (-5,2%) et leNASDAQ (-5,9%). 2018 aété la pire année pour les actions américaines depuis 2008.

• Les marchés ont bien fait jusqu'en septembre, alors que laréduction de l'impôt pour les sociétés par l'administration Trump a permis àces derniers de dégager des bénéfices supérieurs aux attentes (16% pour letroisième trimestre). L’augmentation des dépenses fiscales, qui a alimenté lacroissance de l’économie américaine, a été un autre facteur favorable aux marchés.

• Le vent a tourné depuis que la guerre commerciale entre lesÉtats-Unis et la Chine a dégénéré. La crainte de l’effet de nouvelles haussesdes taux de la Fed sur les bilans des ménages et des entreprises a égalementfreiné les marchés.

• L’économie américaine est restée forte en 2018 alors que lePIB a atteint jusqu’à 4.2% au deuxième trimestre. Le taux de chômage a atteintson plus bas niveau en 49 ans à 3,7% en novembre.

• La Réserve Fédérale américaine (Fed) a haussé son tauxdirecteur à quatre reprises en 2018. Le taux est ainsi passé de 1,5% à 2,5%.Cela s'explique en grande partie par le fait que l'inflation était supérieure àl'objectif de 2% fixé par la Fed pour l'ensemble de 2018.

Autres pays :

 

• Les marchés européens ont connu une année 2018 trèsdifficile. L'indice Dow Jones Euro Stoxx 50 et l'indice MSCI Europe ont baissérespectivement de (-8,7%) et (-7,2%). Les craintes liées à la croissance économiquemondiale découlant des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chineont été les principales causes du ralentissement.

• L'élection d'un gouvernement eurosceptique en Italie asuscité des craintes quant à la stabilité de la zone euro; stabilité qui étaitdéjà ébranlée par le Brexit. Les rendements obligataires italiens ont monté enflèche, alors que les investisseurs étaient de plus en plus préoccupés par lesnouveaux plans de dépenses du gouvernement.

• Les marchés asiatiques ont connu une année très volatile,marquée par les tensions commerciales avec les États-Unis. Le Nikkei 225 (-1,6%), l'indice Hong Kong Hang Seng (-2,6%) et l’indice Shanghai Composé (-22.34%) ont tous terminé l'année en rouge.

• La volatilité a grimpé lorsque le bureau du représentant américaindu commerce a imposé des droits de douane de 200 milliards de dollars américainssur les importations chinoises en septembre. Les tensions se sont estompéeslorsque la Chine et les États-Unis ont convenu d'une trêve de 90 jours pour négocierune résolution éventuelle.

• En grande partie à cause de cette année difficile, lesactions de la région Asie-Pacifique se négocient à un prix nettement inférieur àcelui des autres marchés développés (sur une base C/B).

 

Serge et Denis

Contactez-nous

Obtenez les coordonnées des membres de notre équipe et voyez où se trouvent nos bureaux.