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Dans cette publication trimestrielle, les experts du bureau du chef de placements de Banque Nationale Investissements examinent et démystifient plusieurs croyances populaires en matière d'investissement. Ce guide du marché et des tendances économiques est une référence pour les investisseurs actifs.

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Impact économique

Afin de vous éclairer et de stimuler votre réflexion face au contexte actuel, Stéfane Marion et Denis Girouard se penchent sur l’actualité économique et vous partagent leurs perspectives via nos vidéos informatives mensuelles.

Bonjour tout le monde, bienvenue à Impact économique. Nous sommes aujourd'hui le 11 juin 2024 et je suis comme d'habitude en compagnie de notre chef économiste Stéfane Marion. Bonjour Stéfane, on va faire différent aujourd'hui, on parle de baisse de taux.

Oui c'est différent, écoute, première baisse de taux en plus de 4 ans. Denis, en fait on a vu la dernière fois, on a eu baisse de taux à la veille des élections américaines, l'année d'élection présidentielle américaine. Ça se répète l'histoire, des baisses de taux, mais je ne pense pas que ça à cause de l'élection présidentielle qui a des baisses de taux.

Croirait pas.

Non.

Il y a d'autres facteurs.

D'autres facteurs, puis la politique monétaire demeure très mordante au Canada. Puis la raison pour laquelle il y a des baisses de taux en fait le premier pays du G7 qui a baissé les taux, c'est le Canada. Puis ça reflète Denis, le fait que la politique monétaire elle mord. Puis on voit une baisse des profits qui est plus prononcée au Canada, qu'aux États-Unis, ce qui permet à la banque d'être un petit peu plus agressive avec une baisse de taux.

Puis en même temps, on voit que l'emploi stagne au Canada, donc y a plus vraiment de création d'emplois comme tel.

Ouais, les politiciens ont de la difficulté avec ce concept là que les profits sont reliés au marché de l'emploi Denis. Puis faut pas l'ignorer, l'emploi dans le secteur privé stagne depuis quelques mois. Qui plus est, le dernier rapport d'emploi fait état de 7 provinces sur 10 qui ont enregistré une baisse au mois de mai. Donc tout ça Denis mettait la Banque du Canada en position d'y aller avec un certain allègement au niveau de sa politique monétaire.

Puis quand on revient à l'inflation, on voit encore que si le logement n’était pas, faisait pas partie du calcul dans l'inflation, l'inflation serait beaucoup plus bas que la cible.

Ouais en fait ce qui pourrait surprendre dire "Ouais mais mon Dieu l'inflation est encore à 2.7% pourcent la banque du Canada baisse les taux?" C'est le secteur du logement qui garde l'inflation à plus de 2. 7%, c'est à peu près 30% de l'indice de l'inflation aux États-Unis. Remarque Denis que ex-logement, puis on en a parlé souvent, on est à un 1.2%, donc la banque du Canada était justifiée de le faire. Qui plus est Denis, peut-être qu'avec certaines baisses de taux on va inciter les promoteurs immobiliers à rajouter de l'offre sur le marché qui est très- un marché du logement qui est très déficitaire au moment où on se parle.

Donc atténuer cette composante-là de prix à la hausse dans le logement en ayant des baisses de taux.

Oui, donc faut pas être trop agressif, mais je pense que il y a lieu de penser qu'on peut faire 75 peut-être 100 points de base ou un point de pourcentage de baisse de taux cette année. Après ça faudra voir ce qui se passe en en 2025, mais pour le moment il y a lieu de penser qu'il y a un peu plus d'allégement monétaire qui s'en vient au Canada. Je pense une bonne nouvelle.

Puis en même temps, mais on voit que les données économiques ralentissent.

Oui, aux États-Unis on pense que l'économie américaine est immunisée à des hausses de taux, faut pas oublier qu'ils ont eu un stimuli budgétaire sans précédent déployé en 2024. Mais depuis quelques semaines Denis, on s'aperçoit ouh il y a une perte de momentum au niveau de l'économie américaine puis les surprises économiques deviennent plus décevantes.

Et eux aussi au niveau de l'emploi, on voit une certaine forme de ralentissement.

Lorsqu'on commence à toucher le profit des entreprises, les entreprises sont plus hésitantes au niveau de certains types d'embauche puis aux États-Unis, ce que l'on constate, c'est que les entreprises sont beaucoup moins agressives au niveau de l'embauche de travailleurs à temps plein, donc c'est quand même en décroissance. Denis, une décroissance d’un point de pourcentage de l'emploi à temps plein comme on le constate présentement aux États-Unis, c'est inédit en dehors d'une récession. Donc clairement la politique monétaire commence à mordre aux États-Unis.

Par contre malgré cela, l’inflation ne baisse pas.

Là tu vas me poser "Pourquoi la Réserve fédérale baisse pas ses taux déjà?", bien parce que l'inflation demeure persistante. Ça fait 4 mois de suite que l'inflation mensuelle, le changement mensuel, sort au-dessus du 3% donc, ce qui est bien au-dessus de la cible de 2% de la Réserve fédérale. Donc ce qui se passe aux États-Unis, c'est que j'ai un perte, une perte de momentum de l'économie. Oui, je subis l'impact de la politique monétaire restrictive, mais en même temps, on en a souvent parlé le stimuli budgétaire qui a été déployé aux États-Unis en 2024 est sans précédent donc j'ai dilué l'impact de la politique monétaire et j'ai stimulé l'inflation.

Donc les composantes de l'inflation aux États-Unis ne se comparent pas aux composantes de l'inflation au Canada. Il y a une forme de dichotomie entre les 2?

Oui, au Canada, c'est un problème d'offre de logement qui est à la source de l'inflation, surtout aux États-Unis c'est une demande qui a été stimulée par le budgétaire américain. Puis en même temps, si on vient au niveau international, bon on voit que le coût des transports continue à exploser.

Là Denis, on ne peut pas tout avoir dans la vie. Parce que j'ai un semi-budgétaire avec une politique monétaire qui est restrictive, mais en même temps j'ai une guerre de clochers entre plusieurs gouvernements, un protectionnisme beaucoup plus important, puis avec toute la structure tarifaire qui a été majorée aux États-Unis en dernier mois mais je me retrouve aussi dans un contexte où les coûts de transport maritime ont augmenté de 400%. Ah là, ça amène beaucoup d'incertitudes par rapport à quel genre de décélération d'inflation je vais voir alors que les politiciens mettent des structures tarifaires plus importantes qui vont stimuler l'inflation.

Exactement. Puis en même temps, au niveau des performances au niveau des actifs économiques on se rend compte que ça a bougé quand même pas mal là.

Marchés financiers- en tout cas, du moins pour la première moitié d'année, ça a été une relativement bonne cuvée. À part le secteur obligataire, toutes les autres classes d'actifs ont bien performé. Remarque par contre que le S&P TSX, au niveau des actions traîne un peu la patte par rapport à toutes les autres régions du monde. C'est nous qui performons moins bien, même si c'est 6%. C'est au-delà de l'inflation. Mais c'est une bonne cuvée. Oui, pour un investisseur canadien. Jusqu'à présent, l'ensemble des marchés financiers, outre le marché obligataire.

Puis on voit en même temps que l'écart de performance entre le marché de l'équité aux États-Unis et du Canada continue à grandir. Oui, je dois dire, je suis un peu frustré.

On en a parlé la dernière fois, mais là ça continue encore.

Oui puis c'est frustrant parce qu'au 2e trimestre, il y a très peu d'expansion de multiples au Canada au niveau de la bourse alors qu'on le constate partout ailleurs, puis l'écart de valorisation entre le Canada et les États-Unis, au 2e trimestre présentement, il est de revenu à son écart historique. Je dois dire, ça m'agace lorsque je constate ça.

Ça a un impact, ça veut dire que les investisseurs étrangers n'investissent pas dans les actifs canadiens présentement.

Il y a beaucoup d'incertitudes par rapport aux politiques économiques canadiennes présentement, puis je dois te t'avouer que depuis le début de 2023, la tendance, c'est que les étrangers investissent dans les autres marchés boursiers, mais pas au Canada. J'ose espérer que tout ça va se corriger pour 2025. Je pense qu'on devrait être en position de mieux faire. Des baisses de taux qui vont aider à stimuler l'économie, les profits et qui sait, peut-être des politiques économiques un petit peu plus porteuses pour le pays et pour nos entreprises.

Est-ce que tu veux t'avancer sir les prochaines baisses de taux au Canada?

C'est une bonne question. Écoute, je pense qu'on peut aller jusqu'à un point de pourcentage.

D'ici la fin de l'année?

Je pense que oui, 75 donc 2 à peut-être 3 autres baisses de taux, mais après ça Denis, faut pas ambitionner. Pourquoi? N'oublions pas que l'année d'élection au Canada, c'est 2025 au niveau fédéral et que nous, on a un stimuli budgétaire qui s'en vient dans le pipeline pour 2025, ce qui pourrait limiter la marge de manœuvre de la Banque du Canada. C'est la raison pour laquelle je mets beaucoup de volatilité dans notre prévision de taux de change où le dollar canadien se déprécie cette année pour s'apprécier l'année prochaine, alors qu'on pourrait avoir une surperformance de l'économie canadienne par rapport aux États-Unis.

Sur ça, merci Stéfane et merci à vous tous d'avoir participé encore une fois à Impact économique. On se revoit à la prochaine. Merci, au revoir.

Bonjour tout le monde, bienvenue à Impact économique. Nous sommes aujourd'hui le 14 mai 2024 et je suis en compagnie de notre économiste en chef, Stéfane Marion. Bonjour Stéfane.

Bonjour Denis.

Bon matin. On recommence encore avec les chiffres au niveau des performances du marché boursier.

Oui, qui n’était pas très bonne en avril, on a terminé avec un mois négatif. Par contre Denis, depuis le début du mois de mai on a repris un peu de terrain perdu en fait, de sorte que le trimestre à date est légèrement positif au niveau des actions mondiales. Remarque, par contre, le Canada fait un petit peu mieux que la Bourse mondiale, ce qui est une exception depuis le début de l'année-là de trimestre à date.

Est-ce que la bourse au Canada c'est à tous les niveaux, mais aussi dans le certains secteurs bien spécifiques?

Non, en fait Denis c'est plutôt des secteurs plus associés à l'incertitude par rapport à peut-être des perspectives d'inflation ou puis de croissance économique. Parce que on constate que trimestre à date au Canada c'est le secteur des matériaux, donc les aurifères, en hausse de près de 12% sur le trimestre, près de 18% année à date. Constate aussi, secteur énergétique, près de 4% de croissance géopolitique hein, qui est difficile à lire présentement et un gain de 16%. Donc n'eut été de ces 2 secteurs-là c'est certain que la bourse Canadienne serait pas en hausse de 6.4%. Donc c'est principalement les aurifères, le secteur énergétique, puis le secteur minier aussi là dans tout ça.

Donc tout ça est lié à la perspective des taux d'intérêt et les taux d'intérêt, ils semblent vouloir être à un haut présentement-là. On sent avoir une tendance légèrement à baisser.

Oui, je pense Denis que c'est correct de supposer que les banques centrales ont fini de monter les taux. En tout cas, c'est notre scénario. La question maintenant, c'est à quelle vitesse vont pouvoir les baisser? Donc on détecte que dans les économies émergentes, il y a des légères baisses de taux qui ont déjà eu lieu. Certaines économies avancées ont commencé à baisser les taux. On pense à la Suède. Peut-être la zone européenne qui veulent faire très bientôt. Mais on demeure à des niveaux de politique monétaire restrictive. Mais à grosse question, Denis, qu'est-ce qui va se passer aux États-Unis?

Exactement, au niveau de l'inflation surtout. Parce que dans le fond, c'est toutes des anticipations de baisse de taux. Les baisses de taux ont toujours été dans nos derniers discours en fonction d’où va se situer l'inflation, mais l’inflation ne baisse pas vraiment.

Oui, en fait, ce qui a été téméraire de Jérôme Powell, le président de la Réserve fédérale américaine, c'est d'avoir supposé dès le mois de novembre passé, qui était en position de baisser les taux agressivement en 2024, ce qui a mené justement à cette remontée fulgurante de la bourse. Or la réalité Denis, c'est que depuis 3 mois, l’inflation ne collabore pas. Ça fait 3 mois consécutifs où le changement mensuel annualisé est bien au-dessus de la cible de 2% de la Réserve fédérale. Donc la Banque centrale est un peu menottée par rapport à ce qui se passe au niveau de l'inflation globale.

Puis une des bonnes causes c'est la rémunération.

Avec un taux de chômage en deçà de 4%, on se retrouve aussi avec une accélération de la compensation des travailleurs. Donc on carbure à du 4.8% annualisé. C'est un rebond par rapport au trimestre précédent. Donc clairement ce ne sont pas des chiffres qui sont porteurs pour des baisses de taux imminentes aux États-Unis.

Puis on a eu le chiffre d'emploi au Canada récemment.

Oui, au Canada, une dynamique d'inflation qui est due à autre chose. Bon chiffre d'emploi était très fort Denis, j'en conviens. Par contre malgré la hausse de 90,000 emplois, le taux de chômage n’a pas baissé. Et puis là je sais, avant que tu me poses la question, pourquoi y a pas baissé? C'est parce qu'il y a une croissance fulgurante de la population en début 2024. Après seulement 4 mois, la population en âge de travailler est déjà en hausse de plus de 400,000 individus. La moyenne historique, c'est 100,000 en fait 110,000 individus pour les 4 premiers mois de l'année. L'année passée, c'était un record, on avait dévié de tout ça 280,000. Denis, on est 47% plus élevé que l'année passée au niveau de la croissance de la population donc on se dirige vers un nouveau record de croissance de population présentement.

Donc l'année dernière, on avait une croissance de population d'à peu près 1.3 millions.

1.3 millions.

Mais cette année tu anticipes quoi, avec un chiffre comme ça?

J'avoue qu'on on avait pensé que ça allait être 1 million, mais peut-être que c'est pas le cas. Puis, une des raisons pour ça, c'est parce que le gouvernement fédéral a averti les gens qu'à partir de 2025, il y aura un ralentissement au niveau des entrées d'étudiants étrangers, de travailleurs temporaires, donc Denis, il y a fort à parier que plusieurs gens qui voulaient venir au Canada sont en train de devancer leurs plans pour pas être pris avec cette contrainte de 2025. Donc je pense qu'il faut revoir à la hausse Denis, on est en voie de surpasser 2023 qui était un année record. Donc il y aura des enjeux économiques de ça Denis là.

Mais en même temps, on sait bien que l'inflation reste élevée, mais c'est aussi du beaucoup du loyer. Puis là quand on regarde à travers le Canada, on voit vraiment que la hausse du loyer est incroyable.

Mais je n’arrive pas à bâtir assez de maisons pour les gens qui viennent présentement. Donc les gens sont obligés de se repositionner via de la location, puis la réalité, Denis à 8.5% l'inflation des loyers est la plus élevée depuis 1980. Note que dans certaines provinces, bon, au Québec, c'est du 10%, en Alberta c'est du 14% où la croissance démographique est la plus forte au monde. Donc tout ça limite la capacité de baisser les taux de la part du Canada. Je continue de penser qu'ils vont baisser les taux cet été, peut-être à partir du mois de juillet, mais les baisses de taux sont moins agressives que ce qu'on a vu par le passé. Pourquoi? Parce que je dois composer justement avec cette croissance démographique qui s'accélère au lieu de décélérer comme tout le monde s'attendait.

Le mois dernier, on avait parlé de l'électricité aux États-Unis. Là ce mois-ci, tu veux nous parler de l'électricité au Canada, de la consommation d'électricité.

Oui, Denis, parce que ce n’était pas censé se passer comme ça parce que depuis 15 ans au Canada, on a une demande d'électricité qui est plutôt stable. Aux États-Unis c'est en train de reprendre parce que j'ai un processus de relocalisation de la production manufacturière, au Canada on n'a pas commencé à faire ça, on a annoncé des subventions, bon, c'est pas confirmé, concrétisé en en production à présent. Par contre, au Canada, c'est avec l'augmentation fulgurante, encore une fois, de la population que je me retrouve dans "Oh mon Dieu, je suis surpris la demande d'électricité est en hausse."

Donc on le voit sur les graphiques, mais en même temps on commence à avoir un déficit de production d'électricité au Canada, ce qui est une première.

Denis, personne ne s’attendait à ce que ça reprenne de façon aussi importante, mais faut pas oublier, j'ai fait croître la population Canadienne de 4 millions dans les 4 dernières années. Normalement, je suis de refaire ça sur 10 ans, donc j'ai fait ça en seulement 4 ans. Ce qui fait en sorte que je me fais surprendre. De sorte que, avec de l'hydroélectricité moins abondante de la Colombie-Britannique et du Québec bon, des bassins d'eau moins remplis qu'à l'habitude. Pour la première fois de l'histoire canadienne, en fait, depuis au moins 2008, je me suis retrouvé qu'un déficit électrique au Canada. Donc j'ai dû importer de l'électricité des États-Unis pour pallier à mon manque à gagner au Canada l'hiver passé.

Quand on garde la consommation d'énergie en Ontario, parce que c'est intéressant de faire un certain parallèle. On se rend compte qu'on a probablement été à pleine capacité au niveau de la production nucléaire et que là, ça se transpose sur le gaz naturel.

Oui Denis, puis il faut bien penser que dans une ville comme le Grand Toronto présentement la croissance de la population est époustouflante. Là c'est 25 pourcent de toute la croissance de la population canadienne. Donc clairement ça amène des besoins énergétiques qui n’avaient pas été prévu, de sorte que pour pallier ou pour faire face à cette demande plus importante dans un contexte au total canadien où on a dû importer un peu, puis l'Ontario a été pénalisé. Je dois me repositionner sur de la production électrique qui est à base de gaz naturel. Donc on remarque dans la diapo que pour l'Ontario, j'ai presque doublé ma production d'électricité à base de gaz naturel qui est une énergie de transition en passant dans plusieurs pays hein, il n’y a qu’au Canada qu'on voit peut-être les choses un petit peu différemment. Mais ce qui se remet en question, Denis, est-ce qu'il est quand même possible dans un contexte-là de respecter le plan fédéral qui vise à décarboner le système électrique canadien dans les 10 prochaines années, avec une croissance de la population sous fulgurante, avant même que l'on commence à produire les voitures électriques qui auront besoin d'une consommation électrique. Absolument. Donc c'est moi je pense Denis, il faudra parier que on devra peut-être revoir les cibles de décarbonisation pour tenir compte de l'impact démographique. Faut pas oublier Denis, on l'avait dit le mois passé hein. Selon le plus célèbre démographe canadien, la croissance démographique, la démographie, explique 60% de tout, les 2/3 de tout, donc lorsqu'on voit l'impact démographique sur plusieurs secteurs canadiens, que ce soit les loyers ou l'électricité. On doit en tenir compte. Merci Stéfane. Et sur ce questionnement, nous vous proposons de surtout ne pas manquer notre prochain rendez-vous début juin. Espérons que nous avoir plus de clarté dans toutes ces données économiques. Merci, à la prochaine.

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