Optimisation fiscale : comment en avoir le plus dans ses poches

25 mars 2025, par Nicolas Gauthier

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Lorsqu'il s'agit d'investissements, il existe plusieurs façons de générer des revenus : les dividendes, les intérêts et le gain en capital. Chacun de ces modes de versements a des caractéristiques uniques et des implications fiscales différentes. Comprendre ces différences peut aider les investisseurs à optimiser leurs revenus après impôts.

1. Dividendes

Les dividendes sont des paiements effectués par une entreprise à ses actionnaires à partir de ses bénéfices. Ils peuvent être classés en deux catégories : les dividendes admissibles (déterminés) et les dividendes non admissibles (non déterminés).

Dividendes admissibles

Les dividendes admissibles (ou déterminés) sont généralement versés par de grandes entreprises canadiennes qui ont déjà payé un taux d'imposition élevé sur leurs bénéfices. Pour éviter une double imposition, le gouvernement canadien offre un crédit d'impôt pour dividendes plus élevés sur ces dividendes. Cela permet de compenser l'impôt déjà payé par la société et de réduire l'impôt total payé par l'actionnaire.

Dividendes non admissibles

Les dividendes non admissibles (ou non déterminés) sont souvent versés par de petites entreprises ou des sociétés privées qui bénéficient de taux d'imposition des sociétés plus bas grâce à la déduction pour petites entreprises (DPE). En conséquence, le crédit d'impôt pour dividendes est moins généreux pour ce type de dividende.

Dividendes étrangers

Petite parenthèse sur les dividendes étrangers. Étant donné que de nombreux Canadiens détiennent des actions sur une bourse américaine, il est intéressant de savoir que les revenus générés par des placements aux États-Unis, à l’exception des biens immobiliers locatifs, n’impliquent généralement pas de déclaration de revenus aux États-Unis. Cependant, les non-résidents fiscaux américains peuvent être assujettis à une retenue à la source de 30 % sur les dividendes américains. Ce taux peut être réduit à 15 % grâce à la convention fiscale entre le Canada et les États-Unis.

2. Intérêts

Les revenus d'intérêts proviennent de placements comme les obligations, les certificats de placement garanti (CPG) et les comptes d'épargne. Fiscalement, les intérêts sont les moins avantageux, car ils sont imposés à 100 %. Cela signifie que chaque dollar d'intérêt gagné est entièrement imposable, ce qui peut considérablement réduire le revenu net après impôts.

3. Gain en capital

Un gain en capital est réalisé lorsque la valeur d'un investissement augmente et que le détenteur vend cet investissement à un prix supérieur au coût d'achat. Au Canada, pour le moment, seulement 50 % du gain en capital est imposable. 

4. Comparaison

Supposons qu'un investisseur dispose de 100 000 $ à investir. Il pourrait choisir d'acheter des actions d'une grande entreprise qui verse des dividendes admissibles, d'acheter des obligations qui génèrent des intérêts ou d'investir dans des actions de croissance susceptibles de générer des gains en capital. En choisissant des actions de croissance, il pourrait réaliser un gain en capital, par exemple, de 10 000 $ après un an.

Ainsi, le tableau ci-dessous indique la différence entre les trois modes de rémunération :

Type de revenu

Montrant brute

Montant imposable

Impôts payables

Montant net d’impôts

Intérêts

10 000$

10 000 $

5300 $

4 700 $

Dividende admissible

10 000$

13 800 $ (en tenant compte de la majoration du dividende)

7314$ (avec un crédit d’impôt de 3 687 $, équivalant à un impôt net de 3627 $)

6373 $

Gain en capital

10 000$

5 000 $

2650 $

7350 $

Pour davantage d’informations sur le dividende déterminé, consultez ce guide.

5. Conclusion

Bien que chaque type de revenu ait ses propres avantages et inconvénients, le gain en capital offre généralement, lorsque le taux marginal d’impôt est élevé, un traitement fiscal préférable.

Les investisseurs avisés devraient tenir compte de ces différences fiscales lorsqu'ils élaborent leur stratégie d'investissement pour optimiser leurs rendements nets.

Si jamais vous souhaitez optimiser vos investissements et vos sources de revenus, n’hésitez pas à me contacter.

Nicolas Gauthier

Conseiller en gestion de patrimoine

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