Bonjour à tous, mon nom est Joseph Antoine Mig Dilani. Aujourd'hui, je suis accompagné de Karim Zakher, notre gestionnaire de portefeuille. Bienvenue dans notre capsule web trimestrielle. Donc aujourd'hui, Karim Zakher, on a deux sujets qu'on aimerait couvrir, deux sujets d'actualité. Donc, le premier sujet, c'est de parler de la nouvelle règle d'inclusion pour le gain en capital suite au nouveau budget fédéral. Il y a des règles qui ont changé pour le gain en capital qui ont pris place le 25 juin dernier, puis on aimerait ça pouvoir en donner un petit peu plus par rapport à comment ça fonctionne à nos clients et nos investisseurs. C'est important parce que ça peut affecter beaucoup notre clientèle. Absolument, direct ou indirectement. Ouais, et puis le deuxième sujet, les marchés vont très très bien depuis le début de l'année et on veut, en tant que conseiller en gestion de patrimoine et gestionnaire de portefeuille, vous expliquer qu'est-ce qu'on a appris au courant des dernières années et comment ça peut vous aider dans les années à venir. Donc, sans plus tarder, je passerai directement à notre tableau. Donc, je veux maintenant vous donner un petit peu plus d'information par rapport au fonctionnement et au mécanisme de la nouvelle règle d'inclusion du gain en capital. Mais avant tout, c'est important de comprendre c'est quoi un gain en capital. Donc, un gain en capital, c'est lorsqu'on fait l'acquisition d'un bien et qu'on dispose de ce même bien à un prix plus élevé. Ça peut être sur une résidence secondaire locative ou même sur un portefeuille d'actions. Dans l'exemple ici, j'ai pris une résidence secondaire. Donc une personne qui aurait acheté une résidence secondaire à un coût de 500000 dollars et qui revend cette propriété-là à 1 million de dollars, il y a un gain en capital de 500000 qui est généré pour la transaction auparavant. Donc avant le changement de la règle, 50 % du 500000 aurait été ajouté à vos revenus imposables. Maintenant, ce qui diffère, c'est qu'il va y avoir deux différentes transactions à l'intérieur du gain en capital. Donc, la première tranche de 250000 ne change pas, celle-ci va toujours être imposée à 50 %. Donc, ça, ça ne change pas. Ce qui vient changer, c'est le montant qui excède les 250000 du gain en capital. Donc, pour la deuxième tranche de 250000, 66,67 %, donc 165000, va venir se rajouter à vos revenus imposables. Donc, pour cette transaction-là après le 25 juin, donc après le changement de la règle, 290000 dollars seraient rajoutés à vos revenus imposables. Si je prends l'exemple de la même situation avant le changement de la règle, 250000 dollars auraient été ajoutés à vos revenus imposables. Donc, pour la même transaction avant et après, il y a 40000 dollars de différence qui doit se rajouter à vos impôts. C'est une facture additionnelle de 20000 dollars, tout à fait en impôt. Tout à fait. L'autre chose que je voulais partager avec vous, c'est les différents types de revenus. Donc, on a trois types de revenus qui peuvent être générés à l'intérieur d'un portefeuille : on a du revenu d'intérêt, du revenu de dividende et du gain en capital. Auparavant, c'était définitif que le gain en capital était le plus avantageux du point de vue fiscal. Maintenant, les choses changent un peu depuis le changement de la règle de l'inclusion du gain en capital. Pour une personne qui est dans la tranche d'imposition la plus élevée, c'est important de le mentionner, le revenu d'intérêt serait imposé à 53,3 %, le dividende serait imposé à 40 %, plus ou moins 40 %, et puis le gain en capital avant le changement de la règle était imposé à 26,7 % . Après le changement de la règle, donc depuis le 25 juin, le gain en capital est imposé à 35,5 %. Ce qui fait en sorte qu'on se rapproche beaucoup du revenu de dividende. Donc, c'est important de parler avec son comptable et fiscaliste pour voir quel est le type de revenu qui est le plus avantageux dans votre situation. En autre mot, quelqu'un qui gagne 1000 dollars d'intérêt, il va payer 533 dollars d'impôt. Exact, quelqu'un qui gagne 1000 dollars de dividende, la facture est 400 dollars. Oui, et maintenant, sur 1000 dollars de gain en capital, la facture est 355 dollars au lieu de 267 dollars. Tout à fait. Le troisième sujet que je voulais couvrir, c'était parce que c'est important de mentionner qu'ici, là, ce que je viens de partager comme information, c'est pour les revenus pour les individus, pour les particuliers. Pour les sociétés de gestion et les fiducies, la règle change à partir du premier dollar. Donc, à partir du premier dollar, le taux d'inclusion du gain en capital n'est plus de 50 %, mais bien de 66,67 %. Donc, ça fait toute une différence sur le revenu. Quatrième point, l'exonération du gain en capital pour les compagnies ou les entreprises opérantes était auparavant de 1 million de dollars. Donc, pour quelqu'un qui vendait une entreprise opérante, 1 million de dollars était exonéré en capital. Maintenant, depuis le nouveau changement, on est rendu à 1250000 dollars. Donc, quand même un avantage fiscal pour les entreprises opérantes. Merci Joseph, l'information que tu nous as donnée est très pertinente. Ça fait plaisir. Je voulais juste mentionner que si vous avez l'avantage d'avoir un gros gain en capital, contactez-nous parce qu'il y a des stratégies fiscales qu'on peut utiliser pour réduire le fardeau fiscal, comme des actions accréditives. C'est quelque chose qu'on ne peut pas vraiment discuter à travers la capsule web parce que c'est lent, c'est complexe. Ouais, mais ça nous rendra plaisir de vous parler là-dessus et même discuter avec votre comptable si nécessaire. Tout à fait. Donc, passons maintenant au deuxième sujet. Karim Zakher, ça fait déjà plusieurs années que tu es dans l'industrie. Je pose la question suivante : veux-tu nous expliquer qu'est-ce que tu as appris et qu'est-ce que les marchés t'ont appris au courant des 25 dernières années ? Ben, avant tout, les marchés vont bien présentement. Ouais, bonne nouvelle. Ça devrait continuer, mais ça ne va pas être une ligne droite. Il va toujours y avoir de la volatilité. Ceux qui amènent les marchés présentement, ce sont les compagnies qu'on appelle les "Magnificent 7". Ouais, ce sont les sept plus grosses compagnies de technologie aux États-Unis. Elles sont en train d'amener le marché vers la hausse. La bonne nouvelle, c'est que dernièrement, les investisseurs commencent à se propager vers les autres genres de titres qui ont moins bien performé pendant les 18 derniers mois. Aussi, une autre bonne nouvelle, c'est que le taux directeur de la Banque Centrale Canadienne a baissé d'un quart de pour cent le mois de juin dernier. On prévoit une autre baisse de taux d'intérêt, peut-être deux autres baisses de taux d'intérêt d'ici la fin de l'année. Aux États-Unis, la Banque Centrale va fort probablement baisser leur taux d'ici la fin de l'année, au moins une fois, peut-être deux fois d'un quart de pour cent. Ouais, alors tout ça se propulse positivement pour les marchés. En plus de tout ça, il y a 6 trillions de dollars de liquidité qui s'assoit sur les lignes de côté, qui n'ont pas encore été investis, que le monde a peur d'investir. C'est un genre d'un bull market le plus High je crois. Euh, il y a beaucoup de monde qui ne participe pas dans ce genre de marché-là. Oui, sauf bien sûr notre clientèle. Les portefeuilles vont bien. Ou ça m'amène à l'histoire où pendant les 25 dernières années, on a vécu beaucoup de choses dans les marchés. Euh, disons, on a traversé une bulle de la technologie en 1999, il ne faut pas l'oublier. Euh, quelqu'un qui avait investi au haut du marché à ce moment-là dans le Nasdaq, ça a pris 14 ans pour récupérer leurs investissements. En plus de ça, on a passé à travers plusieurs guerres. Euh, pendant cette période-là, du terrorisme. Euh, une crise immobilière en particulier aux États-Unis et bien sûr dernièrement la pandémie. Qui m'amène à, euh, reconfirmer l'importance de la diversification. On veut avoir des placements dans le portefeuille qui ne fonctionnent pas tous de la même façon. On veut des positionnements non corrélés. Ça veut dire que des fois les clients perdent la patience avec certaines positions parce qu'elles ne montent pas. Mais c'est ça l'affaire, si tout monte au même moment, attendez-vous à ce que tout baisse au même moment. Alors, le but c'est de diversifier. C'est comme si on avait une assurance. Ok, c'est une prime d'assurance qu'on paye pour se protéger contre une chute boursière. Au marché actuel, ce qui va très bien et qui va probablement fort changer le monde, c'est l'intelligence artificielle. Il faut être placé dans ça, mais il ne faut pas tout mettre nos sous là-dedans. Faire attention. Euh, il faut aussi, euh, si on recule en histoire économique et financière, l'ampoule électrique a changé le monde. Euh, les automobiles, la création d'une automobile a changé le monde. Maintenant c'est la création des automobiles électriques qui commence à changer le monde. Internet, l'Internet a changé le monde. Regarde qu'est-ce qu'on fait présentement, on communique avec notre clientèle à travers l'Internet. Il y a 25 ans, on ne pouvait pas faire ça. Non, en fait, avec ça, notre prochaine capsule va être en octobre, juste avant les élections américaines, des élections très importantes. Elles vont probablement nous donner une indication où est-ce qu'on va aller en 2025. Alors, je vais vous remercier pour écouter. Merci Joseph et à la prochaine.