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Bonjour à tous, mon nom est Joseph Antoine Migdilani. Aujourd'hui, je suis accompagné de Karim Zakher, notre gestionnaire de portefeuille, et bienvenue dans notre capsule web trimestrielle. Donc, pour l'ordre du jour, Karim, aujourd'hui c'est très simple. Je commencerai en te posant quelques questions pour savoir comment ont performé les marchés en 2024. On le sait, ça a été une très très bonne année, mais j'aimerais que tu nous en parles en survol. J'aimerais aussi que tu nous parles de 2025, qu'est-ce qui nous attend pour l'année 2025, car il y a plusieurs changements au niveau politique, etc. Donc, on aimerait savoir si cela va nous impacter, oui ou non. Et finalement, je vais prendre la parole pour parler des nouvelles contributions, que ce soit pour les REER, les CELI, le CELIAPP et également pour la pension de la sécurité de la vieillesse. Il faut faire très attention, le montant est un peu plus élevé que les années précédentes pour ne pas être impacté par la récupération de la PSV. Donc, sans plus tarder, Karim, je te laisse la parole pour nous expliquer comment ont performé les marchés l'année dernière en 2024.

Merci Joseph, merci tout le monde. Bonjour et bonne année. Joseph, 2024 était une autre très bonne année. Les marchés ont bien performé. Je vais discuter de la performance de nos portefeuilles que nous gérons pour notre clientèle, en particulier les portefeuilles discrétionnaires où vous nous donnez le mandat de gérer pour vous. Le portefeuille conservateur en 2024 a fait 12%, le portefeuille équilibré a fait un peu plus de 14%, le portefeuille de croissance a rendu 16% et le portefeuille de croissance maximale un peu plus de 20%. Tout cela est net de frais. Ce sont des portefeuilles diversifiés avec des obligations. Le marché obligataire n'a pas bien performé et c'est similaire au rendement des portefeuilles en 2023. Alors, nous avons eu deux très bonnes années. Merci à tout le monde qui nous a écoutés. Si vous vous rappelez, je vous invite à aller voir les capsules de janvier 2023 et janvier 2024 où nous avions prévu de bonnes années quand tout le monde était pessimiste. J'ai compris pourquoi, il y a la guerre en Ukraine et aussi la guerre entre Israël et Gaza qui a causé beaucoup d'ennuis à beaucoup de monde. C'est très normal, mais les marchés étaient à très bon marché, d'où l'importance de rester investi, toujours rester investi, mais avec la qualité.

Oui, oui. Alors, pour 2025, Karim, j'entends souvent des clients qui me disent que les marchés sont déjà trop élevés. Est-ce qu'on devrait entrer dans les marchés si on est en cash ? Qu'est-ce que tu dis par rapport à ça et qu'est-ce que tu prévois pour l'année 2025 ?

Regardez, le S&P 500 représente 500 compagnies. Sept de ces 500 compagnies représentent environ 30% du marché total du S&P 500. C'est énorme. Ces compagnies-là, les Magnificent 7, ce sont les compagnies de technologie. Elles ont très bien performé pendant les deux années passées. Cette année, on a eu une petite correction que beaucoup de monde n'a pas remarquée. Depuis le haut de novembre 2024, il y a beaucoup de titres qui ont sous-performé, qui ont baissé entre 10% et 25%. C'est un marché où il y a beaucoup de titres sous-évalués. Il faut être capable de choisir vraiment de bonnes compagnies pour mettre dans les portefeuilles, des compagnies très bien gérées par des directeurs de haute compétence. Il n'y en a pas beaucoup, mais il y en a et il faut aller les retrouver. Notre travail est de choisir de bons titres pour mettre dans les portefeuilles. Même si les plus grosses compagnies au monde, les Magnificent 7, corrigent, les 493 autres compagnies peuvent bien performer. J'appelle 2025 un marché des stock pickers. Ce ne sera pas un marché d'indice selon moi. D'où l'importance de faire affaire avec un gestionnaire de portefeuille qualifié et qui a un historique pour bien sélectionner les entreprises.

Exactement. Il y a aussi une vague qui se passe devant nous, qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas. C'est une vague où on va un peu plus vers la droite politiquement. Cette vague veut alléger l'impact des impôts pour tout le monde, faire la dérégulation des entreprises. Cela commence aux États-Unis et cela va venir au Canada. L'argent va où elle peut croître. Si l'argent ne peut pas croître ici, elle va partir ailleurs. C'est une vague qui va arriver au Canada et en Europe. Les pays vont être obligés de s'ajuster en conséquence de ce qui se passe aux États-Unis. En plus de cela, il y a l'adoption de l'intelligence artificielle qui va rendre beaucoup d'entreprises plus rentables, comme dans le secteur des soins de santé et pharmaceutique. Il y aura des avancements incroyables. Si on dérégule et on baisse le fardeau fiscal, cela va augmenter les bénéfices des entreprises. Je crois que 2025 sera une autre année respectable. Ce ne sera pas une ligne droite, mais si vous restez investi et que nous choisissons des titres de très haute qualité, nous devrions avoir une autre bonne année en 2025.

Merci Karim, c'est très bien expliqué. Le dernier point que j'aimerais que tu survoles avec nous, c'est le changement du président aux États-Unis. On parle beaucoup des tarifs qui vont probablement impacter certaines entreprises et certains secteurs au Canada. Qu'as-tu à dire par rapport à cela ?

Première chose, c'est un président pro-business, moins social. Cela devrait aider les marchés en général, mais on ne peut jamais savoir. Cela peut être une année difficile avec beaucoup de volatilité. Les tarifs, c'est un président qui jette des idées de gauche et à droite. Qu'est-ce qui va rester, on verra. Au niveau du Canada, je ne crois pas qu'il va mettre des tarifs de 25% d'un coup sec. C'est une tactique de négociation. Il commence avec la barre très élevée puis négocie vers la baisse. Peut-être qu'on aura des tarifs de 5% à 10% sur certains produits, pas sur les services. Il faut se concentrer sur les compagnies de services. Le dollar canadien est très faible, cela va mitiger un peu l'impact. Si le dollar est faible et qu'il annonce des tarifs de 5% à 10%, les marchés canadiens pourraient monter.

Merci beaucoup Karim d'avoir pris le temps de répondre à nos questions. Je pense que cela va beaucoup aider et rassurer nos clients et nos auditeurs. Pour ma part, je termine brièvement en expliquant les nouveaux droits de contribution pour les comptes enregistrés. Pour les REER, le droit maximal pour votre contribution 2024 est de 31 560 dollars. Vous avez jusqu'au 1er mars pour faire la contribution, mais nous recommandons de la faire le plus tôt possible. Pour les CELI, le nouveau droit de contribution pour 2025 est de 7 000 dollars pour un cumulatif de 102 000 dollars. Pour le CELIAPP, c'est un produit offert depuis 2023 pour aider à l'achat de la première propriété, avec un cumulatif de 40 000 dollars. Vous avez le droit de mettre 8 000 dollars par année, donc pour 2023, 2024 et 2025, vous pouvez mettre jusqu'à 24 000 dollars. Si vous avez des questions, je vous invite à communiquer directement avec nous. Enfin, pour nos clients à la retraite, la pension de la sécurité de la vieillesse, il faut essayer de l'optimiser et faire attention à la récupération de la pension. Si votre revenu de retraite dépasse 93 454 dollars, vous pourriez être obligé de rembourser une partie de cette pension. Nous avons plusieurs outils pour éviter cela. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous contacter pour que nous puissions examiner votre situation financière et voir ce qui peut être fait.

Joseph, c'est très important de mettre les bons placements dans les bons comptes pour minimiser les revenus déclarables.

Tout à fait. Enfin, je tiens à vous dire de ma part, de la part de Karim et de notre équipe, nous vous souhaitons une merveilleuse année 2025 remplie de bonheur, de succès et de santé. Au plaisir de vous reparler sous peu.

Bonjour à tous, mon nom est Joseph Antoine Mig Dilani. Aujourd'hui, je suis accompagné de Karim Zakher, notre gestionnaire de portefeuille. Bienvenue dans notre capsule web trimestrielle. Donc aujourd'hui,  Karim Zakher, on a deux sujets qu'on aimerait couvrir, deux sujets d'actualité. Donc, le premier sujet, c'est de parler de la nouvelle règle d'inclusion pour le gain en capital suite au nouveau budget fédéral. Il y a des règles qui ont changé pour le gain en capital qui ont pris place le 25 juin dernier, puis on aimerait ça pouvoir en donner un petit peu plus par rapport à comment ça fonctionne à nos clients et nos investisseurs. C'est important parce que ça peut affecter beaucoup notre clientèle. Absolument, direct ou indirectement. Ouais, et puis le deuxième sujet, les marchés vont très très bien depuis le début de l'année et on veut, en tant que conseiller en gestion de patrimoine et gestionnaire de portefeuille, vous expliquer qu'est-ce qu'on a appris au courant des dernières années et comment ça peut vous aider dans les années à venir. Donc, sans plus tarder, je passerai directement à notre tableau. Donc, je veux maintenant vous donner un petit peu plus d'information par rapport au fonctionnement et au mécanisme de la nouvelle règle d'inclusion du gain en capital. Mais avant tout, c'est important de comprendre c'est quoi un gain en capital. Donc, un gain en capital, c'est lorsqu'on fait l'acquisition d'un bien et qu'on dispose de ce même bien à un prix plus élevé. Ça peut être sur une résidence secondaire locative ou même sur un portefeuille d'actions. Dans l'exemple ici, j'ai pris une résidence secondaire. Donc une personne qui aurait acheté une résidence secondaire à un coût de 500000 dollars et qui revend cette propriété-là à 1 million de dollars, il y a un gain en capital de 500000 qui est généré pour la transaction auparavant. Donc avant le changement de la règle, 50 % du 500000 aurait été ajouté à vos revenus imposables. Maintenant, ce qui diffère, c'est qu'il va y avoir deux différentes transactions à l'intérieur du gain en capital. Donc, la première tranche de 250000 ne change pas, celle-ci va toujours être imposée à 50 %. Donc, ça, ça ne change pas. Ce qui vient changer, c'est le montant qui excède les 250000 du gain en capital. Donc, pour la deuxième tranche de 250000, 66,67 %, donc 165000, va venir se rajouter à vos revenus imposables. Donc, pour cette transaction-là après le 25 juin, donc après le changement de la règle, 290000 dollars seraient rajoutés à vos revenus imposables. Si je prends l'exemple de la même situation avant le changement de la règle, 250000 dollars auraient été ajoutés à vos revenus imposables. Donc, pour la même transaction avant et après, il y a 40000 dollars de différence qui doit se rajouter à vos impôts. C'est une facture additionnelle de 20000 dollars, tout à fait en impôt. Tout à fait. L'autre chose que je voulais partager avec vous, c'est les différents types de revenus. Donc, on a trois types de revenus qui peuvent être générés à l'intérieur d'un portefeuille : on a du revenu d'intérêt, du revenu de dividende et du gain en capital. Auparavant, c'était définitif que le gain en capital était le plus avantageux du point de vue fiscal. Maintenant, les choses changent un peu depuis le changement de la règle de l'inclusion du gain en capital. Pour une personne qui est dans la tranche d'imposition la plus élevée, c'est important de le mentionner, le revenu d'intérêt serait imposé à 53,3 %, le dividende serait imposé à 40 %, plus ou moins 40 %, et puis le gain en capital avant le changement de la règle était imposé à 26,7 % . Après le changement de la règle, donc depuis le 25 juin, le gain en capital est imposé à 35,5 %. Ce qui fait en sorte qu'on se rapproche beaucoup du revenu de dividende. Donc, c'est important de parler avec son comptable et fiscaliste pour voir quel est le type de revenu qui est le plus avantageux dans votre situation. En autre mot, quelqu'un qui gagne 1000 dollars d'intérêt, il va payer 533 dollars d'impôt. Exact, quelqu'un qui gagne 1000 dollars de dividende, la facture est 400 dollars. Oui, et maintenant, sur 1000 dollars de gain en capital, la facture est 355 dollars au lieu de 267 dollars. Tout à fait. Le troisième sujet que je voulais couvrir, c'était parce que c'est important de mentionner qu'ici, là, ce que je viens de partager comme information, c'est pour les revenus pour les individus, pour les particuliers. Pour les sociétés de gestion et les fiducies, la règle change à partir du premier dollar. Donc, à partir du premier dollar, le taux d'inclusion du gain en capital n'est plus de 50 %, mais bien de 66,67 %. Donc, ça fait toute une différence sur le revenu. Quatrième point, l'exonération du gain en capital pour les compagnies ou les entreprises opérantes était auparavant de 1 million de dollars. Donc, pour quelqu'un qui vendait une entreprise opérante, 1 million de dollars était exonéré en capital. Maintenant, depuis le nouveau changement, on est rendu à 1250000 dollars. Donc, quand même un avantage fiscal pour les entreprises opérantes. Merci Joseph, l'information que tu nous as donnée est très pertinente. Ça fait plaisir. Je voulais juste mentionner que si vous avez l'avantage d'avoir un gros gain en capital, contactez-nous parce qu'il y a des stratégies fiscales qu'on peut utiliser pour réduire le fardeau fiscal, comme des actions accréditives. C'est quelque chose qu'on ne peut pas vraiment discuter à travers la capsule web parce que c'est lent, c'est complexe. Ouais, mais ça nous rendra plaisir de vous parler là-dessus et même discuter avec votre comptable si nécessaire. Tout à fait. Donc, passons maintenant au deuxième sujet.  Karim Zakher, ça fait déjà plusieurs années que tu es dans l'industrie. Je pose la question suivante : veux-tu nous expliquer qu'est-ce que tu as appris et qu'est-ce que les marchés t'ont appris au courant des 25 dernières années ? Ben, avant tout, les marchés vont bien présentement. Ouais, bonne nouvelle. Ça devrait continuer, mais ça ne va pas être une ligne droite. Il va toujours y avoir de la volatilité. Ceux qui amènent les marchés présentement, ce sont les compagnies qu'on appelle les "Magnificent 7". Ouais, ce sont les sept plus grosses compagnies de technologie aux États-Unis. Elles sont en train d'amener le marché vers la hausse. La bonne nouvelle, c'est que dernièrement, les investisseurs commencent à se propager vers les autres genres de titres qui ont moins bien performé pendant les 18 derniers mois. Aussi, une autre bonne nouvelle, c'est que le taux directeur de la Banque Centrale Canadienne a baissé d'un quart de pour cent le mois de juin dernier. On prévoit une autre baisse de taux d'intérêt, peut-être deux autres baisses de taux d'intérêt d'ici la fin de l'année. Aux États-Unis, la Banque Centrale va fort probablement baisser leur taux d'ici la fin de l'année, au moins une fois, peut-être deux fois d'un quart de pour cent. Ouais, alors tout ça se propulse positivement pour les marchés. En plus de tout ça, il y a 6 trillions de dollars de liquidité qui s'assoit sur les lignes de côté, qui n'ont pas encore été investis, que le monde a peur d'investir. C'est un genre d'un bull market le plus High je crois. Euh, il y a beaucoup de monde qui ne participe pas dans ce genre de marché-là. Oui, sauf bien sûr notre clientèle. Les portefeuilles vont bien. Ou ça m'amène à l'histoire où pendant les 25 dernières années, on a vécu beaucoup de choses dans les marchés. Euh, disons, on a traversé une bulle de la technologie en 1999, il ne faut pas l'oublier. Euh, quelqu'un qui avait investi au haut du marché à ce moment-là dans le Nasdaq, ça a pris 14 ans pour récupérer leurs investissements. En plus de ça, on a passé à travers plusieurs guerres. Euh, pendant cette période-là, du terrorisme. Euh, une crise immobilière en particulier aux États-Unis et bien sûr dernièrement la pandémie. Qui m'amène à, euh, reconfirmer l'importance de la diversification. On veut avoir des placements dans le portefeuille qui ne fonctionnent pas tous de la même façon. On veut des positionnements non corrélés. Ça veut dire que des fois les clients perdent la patience avec certaines positions parce qu'elles ne montent pas. Mais c'est ça l'affaire, si tout monte au même moment, attendez-vous à ce que tout baisse au même moment. Alors, le but c'est de diversifier. C'est comme si on avait une assurance. Ok, c'est une prime d'assurance qu'on paye pour se protéger contre une chute boursière. Au marché actuel, ce qui va très bien et qui va probablement fort changer le monde, c'est l'intelligence artificielle. Il faut être placé dans ça, mais il ne faut pas tout mettre nos sous là-dedans. Faire attention. Euh, il faut aussi, euh, si on recule en histoire économique et financière, l'ampoule électrique a changé le monde. Euh, les automobiles, la création d'une automobile a changé le monde. Maintenant c'est la création des automobiles électriques qui commence à changer le monde. Internet, l'Internet a changé le monde. Regarde qu'est-ce qu'on fait présentement, on communique avec notre clientèle à travers l'Internet. Il y a 25 ans, on ne pouvait pas faire ça. Non, en fait, avec ça, notre prochaine capsule va être en octobre, juste avant les élections américaines, des élections très importantes. Elles vont probablement nous donner une indication où est-ce qu'on va aller en 2025. Alors, je vais vous remercier pour écouter. Merci Joseph et à la prochaine.

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