Un article (cliquez ici) paru dernièrement sur
Bloomberg portant sur le stockage énergétique nous a particulièrement
rejoints dans notre réflexion déjà entamée au cours des dernières
années par rapport à une compagnie à laquelle nous croyons beaucoup : Tesla.
Nous connaissons tous Tesla pour ses voitures électriques à grande
autonomie et c’est encore plus vrai avec les nombreux articles parus
dernièrement concernant le nouveau modèle 3. Faisant face à de
nombreuses critiques affluant de toutes parts, plusieurs remettent en
doute l’avenir de la compagnie citant des problèmes actuels ou futurs
reliés à la production à haut volume pour une aussi jeune compagnie.
En effet, ce nouveau modèle visant une production de masse serait la
clé de la rentabilité pour la compagnie californienne.
Nous aimerions néanmoins pousser la réflexion à un autre niveau,
puisqu’il est important de rappeler que Tesla ne fait pas que produire
des véhicules électriques. Mais laissons Tesla de côté pour quelques instants…
L’auteur de l’article, David Flicking, explique que, contrairement
aux méthodes traditionnelles de production d’énergie, les panneaux
solaires et les éoliennes sont des biens pouvant être produits en
grande quantité et à des coups qui ne cesseront de diminuer, le tout
aidé par des innovations constantes. L’auteur poursuit en citant une
étude publiée par la firme Lazard Inc qui
affirme que la centrale solaire ou éolienne la plus coûteuse aux
États-Unis vend son énergie à un prix plus abordable que la centrale
au charbon qui vend le moins cher. Cependant, le problème avec une
baisse soutenue des coûts de production est qu’on en arrive à un point
où l’offre peut surpasser la demande. Cette situation est d’autant
plus amplifiée par le fait qu’on ne retrouve pas d’interrupteur sur le
soleil ou le vent.
La vente en gros de cette électricité renouvelable fluctue
grandement, parfois même en territoire négatif. Ce fut le cas en
Allemagne et en Inde. Pour des producteurs d’énergie conventionnels,
ce sont de biens mauvaises nouvelles puisque cela signifie de vendre à
perte ou pire, de stopper la production des centrales temporairement.
C’est à ce moment précis où le stockage de cette énergie entre en
jeu et pour des producteurs de batteries, l’opportunité est énorme.
Tesla en a d’ailleurs fait la preuve en Australie l’an dernier en installant une
centrale de stockage d'énergie de 100 mégawattheures dans un délai de
100 jours à un prix de 250 $ par kilowattheure. Compte tenu de la
façon dont l'industrie progresse, Tesla a peu à perdre en étant
agressif sur les tarifs. Elon Musk s'attend à ce que « le marché du stockage d'énergie croisse peut-être
deux fois plus vite que le marché de l'automobile ».
Les prix négatifs d’électricité provenant de source renouvelable
permettent aux propriétaires des unités de stockage de se faire payer
pour charger leurs batteries, et ensuite se refaire payer pour vendre
leur stock d’électricité.
À plus petite échelle, Tesla propose également leur système Powerwall destiné à un usage résidentiel
qui permet au particulier de se doter d’une batterie pouvant stocker
de l’électricité en provenance du réseau, ou d’un toit solaire
installé sur la résidence même.
L’énergie solaire et éolienne a transformé le secteur énergétique
des dernières années. Le stockage de celle-ci fera la même chose au
courant des prochaines années.
Si vous avez des commentaires ou aimeriez en apprendre davantage sur
cette facette de Tesla et des raisons pourquoi nous y croyons,
n’hésitez pas à nous rejoindre!
Un second texte écrit par le site Boursier.com qui
fait mention d’un début de suivi du titre par la firme Macquarie.