Informations utiles

Nos capsules

Bonjour, bienvenue à notre lettre trimestrielle pour 2025, notre première lettre de l'année. Excusez le retard sur cette lettre, mais je voulais absolument attendre l'entrée au pouvoir du premier 2e mandat de Donald Trump, qui était le 20 novembre. Tout le monde attendait la fin du monde, les avions qui s'écroulent, les bombes nucléaires... En fin de compte, il ne s'est pas produit grand-chose. Nous avons eu droit à un discours de l'Envoyé de Dieu, selon lui. Mais en gros, pour les Américains, c'était la journée d'inauguration, et il ne s'est pas passé grand-chose sur les marchés boursiers. La majorité des décrets présidentiels se font dans les 100 premiers jours, donc il va se passer beaucoup de choses.

Comme c'est son deuxième mandat, il a eu quatre ans pour se préparer. J'ai l'impression que ce qui va se passer dans les prochaines semaines et mois va être beaucoup plus rapide que si c'était un autre président. Je pense que ça va être une montagne russe de nouvelles. Vous le savez, ça m'excite énormément. Je suis tout excité, le soir je me couche, j'écoute les nouvelles dans mon auto, j'écoute la bourse. J'adore ça parce que ça fait aucun sens de ce qui se passe. Je vous l'ai toujours dit, on n'investit pas dans les gouvernements. Ce qui va se passer à long terme, une bonne compagnie reste une bonne compagnie. Ça traverse les gouvernements démocrates, républicains, les guerres, peu importe la situation économique. Quand on investit dans les bonnes compagnies, elles savent s'ajuster. Ça va créer de la volatilité dans les marchés, c'est certain. Nous avons eu une très bonne année en 2024, la caisse a fini avec une performance au-dessus de 29%, ce qui est superbe. Si vous regardez mon commentaire du début 2024, je vous avais dit qu'on avait une grande possibilité d'avoir une surprise à la hausse. Moi, je m'attends à la même chose en 2025 et 2026, c'est-à-dire deux années relativement hautes en performance, mais plus volatiles.

Selon moi, on va vivre une récession d'ici peu et une hausse des taux d'intérêt. Les gens disent que ce n'est pas possible, mais si Donald Trump met en place une partie de ce qu'il dit, ça va créer de l'inflation. Si on crée de l'inflation, il faudra augmenter les taux d'intérêt pour la ralentir. On l'a vécu il y a quelques années, ça risque de revenir. Depuis la crise de 2008 et la COVID, beaucoup d'argent est entré dans les marchés. Il ne suffirait pas de beaucoup pour que l'inflation reparte dans une deuxième vague. La question est de savoir si cette vague de hausse des taux d'intérêt et l'inflation vont arriver et créer une récession, ou si la récession va arriver avant, créant une légère baisse des taux, puis l'inflation arrivera et les taux augmenteront. On se prépare dans le portefeuille pour cela. J'aime les compagnies qui ont des bons cash flows, des bénéfices relativement faibles et peu ou pas de dettes. Peu importe ce qui se passe, on va passer à travers. J'ai beaucoup de liquidités comparativement à d'autres périodes dans l'histoire des quatre années de la caisse. Je suis prêt, j'ai ma liste d'épicerie et j'attends les spéciaux, j'attends le Boxing Day.

N'écoutez pas trop les nouvelles, surtout pas trop TVA, ils sont un peu plus négatifs que les autres. Les médias vont vous aligner vers ce que vous voulez entendre, mais au bout de la ligne, on n'investit pas dans le gouvernement. Ce qui va se passer va être une belle opportunité pour les marchés boursiers. Pour la question des tarifs, on parle de mettre 25% le 1er février, que ça va tuer l'économie canadienne et le dollar canadien. N'oubliez pas que c'est déjà dans le marché. Quand on impose des tarifs, les prix augmentent, ce qui crée de l'inflation. Le consommateur va payer plus cher, mais la compagnie fait un plus gros bénéfice. Les tarifs ont tendance à être une taxe sur le consommateur, même si ça renfloue les coffres de l'État à court terme. C'est une inflation cachée ou non.

C'est tout pour aujourd'hui. Je ferai une autre capsule avant le prochain trimestre, car avec ce qui s'en vient dans les 100 prochains jours, il y aura beaucoup de décrets présidentiels. Trump étant Trump, il risque de bouger dans les prochains 15-20 jours. Je reviendrai sûrement pour en discuter et voir comment cela nous affecte. Ne vous inquiétez pas, on est sur les aguets. Je n'ai pas de vacances prévues, je suis super excité. N'oubliez pas que vous pouvez partager cette vidéo avec vos amis et collègues, c'est une vidéo publique. Merci, si vous avez des questions, nous sommes là. Passez un bon début 2025, on espère que 2025 sera aussi bonne que 2024. Passez une bonne journée et merci.

Bonjour à tous, bienvenue à notre présentation du mois d'octobre en ce 22 octobre. Écoutez, ça va être une présentation un peu différente. Vous avez lu l'idée financière qui était axée sur une de mes passions, la musique heavy metal. Oui, je suis un maniaque de musique heavy metal. Grosso modo, ce que je voulais faire passer dans le message, on va en reparler un petit peu, c'était que beaucoup de gens, beaucoup de la clientèle, vers la fin du printemps, début de l'été, avaient peur de ce qui se passait et de ce qui s'en venait avec la guerre au Moyen-Orient et en Ukraine depuis belle lurette. C'est pour ça que j'ai fait la lettre financière.

La lettre financière était un peu humoristique, mais grosso modo, ce que je voulais faire passer comme message, c'est que quand il y a des situations politiques comme une guerre, ça reste une situation politique principalement. Nous allons avoir une grosse situation politique dans quelques jours, le 5 novembre, avec les élections américaines entre Trump et Harris. Personne n'est capable de dire ce qui va se passer, tout le monde a son opinion, mais c'est vraiment un coup de dés. Si on n'arrive pas avec une élection dont le dénouement va prendre des jours, voire des semaines, comme avec Al Gore à l'époque, cela va créer de la volatilité, mais aussi des opportunités. Il ne faut jamais oublier que les marchés boursiers sont avant tout un amalgame de compagnies. À long terme, la politique n'a pas une grande importance sur les compagnies. Une compagnie bien dirigée va surperformer une compagnie mal dirigée. Si on achète des bonnes compagnies, peu importe ce qui se passe à court terme, cela nous donne des opportunités.

Si vous regardez le pétrole, même avec une demande mondiale qui semble diminuer à cause de plusieurs facteurs, les prix ont augmenté parce que les producteurs du Moyen-Orient ont un risque. Les événements qui s'en viennent, principalement en novembre, vont créer des opportunités. Je ne veux pas que les gens paniquent, je veux qu'ils voient cela comme une opportunité. J'ai vraiment hâte aux élections du 5 novembre. Ma soirée est déjà planifiée avec mes chips et mon verre de vin. On ne peut pas prévoir ce qui va se passer, mais on voit dans les marchés qu'il n'y a pas de tendance claire. L'argent ne bouge pas. Les prochaines semaines vont être marquées par de l'incertitude, mais une fois les résultats officiels connus, on pourra s'aligner.

Je m'attends à beaucoup de volatilité début novembre, mais ensuite, une vague de hausse dépendra de qui gagnera. La raison pour laquelle je m'attends à une grosse hausse d'ici la fin de l'année, c'est que les compagnies ont eu un début d'année très fort. Les gestionnaires de portefeuille, les fonds mutuels et les fonds de pension vont essayer d'augmenter leurs performances. Historiquement, quand les débuts d'année sont très forts, la fin de l'année l'est aussi. Comme on a une année avec plus de 20% de rendement en caisse, on s'attend à ce que la fin de l'année soit forte. Cependant, comme on ne sait pas ce qui va se passer au niveau politique américaine, on ne peut pas se positionner. J'augmente un peu la liquidité et je suis plus en mode vente et prise de profit. J'ai ma liste d'épicerie de compagnies prêtes à acheter. Le 6 novembre au matin, je serai prêt à acheter certaines compagnies pour renflouer le portefeuille.

Il faut enlever l'émotion politique du côté investissement. On a augmenté la liquidité à presque 5%. Je ne suis pas pressé de déployer à moins qu'il se passe beaucoup de choses dans les prochaines semaines. Les secteurs n'ont pas vraiment changé car je ne peux pas prévoir ce qui va se passer. Je préfère attendre et être réactif. Dans les achats, on a beaucoup d'additions de titres existants, mais ce sont des petites additions. On a aussi augmenté la liquidité en vendant certains titres comme American Express et en diminuant en énergie. J'espère que cela répond à vos questions. On a un bon début d'année et je suis hyper excité pour début novembre. Peu importe pour qui vous votez, les deux auront un impact court terme sur les marchés, mais pas à long terme. Profitez de la belle journée qui reste, il reste environ une semaine d'été. Bon automne et on se reparle en janvier. Passez une bonne journée et merci. Au revoir.

Bonjour à tous. Suite à l'annonce des deux budgets, le provincial au mois de mars et le fédéral au mois d'avril, nous avons pensé vous faire une petite capsule qui résume les points les plus importants. Il est important de garder en tête qu'il y a plusieurs autres points dans le budget qui pourraient vous intéresser. Je me suis concentrée sur les plus majeurs et ceux qui touchent le plus de clients. Nous allons mettre le lien de chacun des budgets sur notre site Internet. Vous pourrez aller voir ce résumé plus détaillé. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous revenir. Nous sommes là pour vous accompagner dans la compréhension de ces fameux budgets qui ne sont pas toujours faciles à comprendre.

Commençons par le résumé du budget du Québec. Il y a moins de points que dans le budget fédéral, mais certains sont très importants. Le premier point concerne la rente d'invalidité de la Régie des rentes. Lorsqu'une personne est déclarée invalide, elle reçoit une rente d'invalidité. Auparavant, si cette personne demandait sa rente de retraite avant 65 ans, elle était pénalisée. Avec le nouveau budget, cette pénalité disparaît. Par exemple, une personne en situation d'invalidité pouvait recevoir un montant maximal de 19 445 $ par année, incluant la rente d'invalidité et la rente maximale de retraite. Avec le nouveau budget, cette personne recevra une rente beaucoup plus élevée à 65 ans, soit 3 930 $ de plus par année. C'est une très bonne nouvelle pour les personnes invalides.

Le deuxième point concerne les rabais pour le programme Roulez vert. Les ventes de voitures électriques ont beaucoup augmenté. À partir du 1er janvier 2025, le rabais pour les véhicules entièrement électriques neufs sera de 4 000 $, et de 2 000 $ pour les véhicules hybrides rechargeables de moins de 65 000 $. Il y aura aussi un rabais de 2 000 $ pour les véhicules entièrement électriques d'occasion et de 1 000 $ pour les motocyclettes électriques. Les rabais vont graduellement diminuer jusqu'au 1er janvier 2027, où il n'y aura plus de rabais. Si vous envisagez l'achat d'une voiture électrique, faites-le avant cette date pour bénéficier des rabais.

Le troisième point est la hausse de la taxe applicable sur les produits du tabac. La taxe passera de 37,80 $ à 39,80 $ par cartouche de 200 cigarettes à partir du 13 mars. Il y aura une deuxième hausse le 6 janvier, où la taxe sera de 41,80 $ par cartouche. C'est une augmentation significative.

Passons maintenant au budget fédéral. Il y a plus de sujets à couvrir. Un point attendu depuis longtemps est le taux d'inclusion des gains en capital. À partir du 25 juin 2024, pour les particuliers, dès que le gain en capital dépasse 250 000 $, le taux d'inclusion sera de 66 % au lieu de 50 %. Cela affecte surtout ceux qui ont des immeubles à revenu ou des résidences secondaires à vendre. Pour les compagnies, le taux d'inclusion sera de 66 % dès le premier dollar de gain en capital. Cela aura un impact sur l'impôt et sur le compte de dividende en capital (CDC).

Une bonne nouvelle est que l'exonération des gains en capital pour la vente d'une compagnie sera indexée annuellement. Pour 2025, le montant est de 1,25 million $. Cela s'applique aux transactions après le 25 juin 2024. Cette date est très importante et va donner du fil à retordre à nos comptables et fiscalistes.

Il y a aussi un crédit d'impôt pour les pompiers volontaires et les volontaires en recherche et sauvetage. Ce crédit sera plus généreux en 2025 et indexé pour les années à venir.

Une autre bonne nouvelle concerne le régime d'accession à la propriété. La limite du retrait passe de 35 000 $ à 60 000 $ par particulier. Un couple pourra donc retirer jusqu'à 120 000 $ pour la mise de fonds sur une première maison. De plus, le délai de remboursement passe de 2 ans à 5 ans, mais la période de remboursement reste de 15 ans.

Enfin, le budget fédéral prévoit aussi une augmentation de la taxe sur le tabac et les produits de vapotage. À partir du 1er avril 2024, la taxe sur le tabac augmentera de 4 $ par cartouche de 200 cigarettes, pour un total de 5,49 $ incluant l'ajustement de l'inflation. Une autre augmentation pour le vapotage est prévue à partir du 1er juillet 2024.

Voilà, nous avons terminé le résumé du budget fédéral. Je vous rappelle que le lien complet pour le budget fédéral et le budget provincial, incluant tous les sujets ayant un impact en 2024 et à venir, sera transmis sur notre site. Si certains sujets ne sont pas clairs pour vous ou si vous avez des questions, n'hésitez pas à appeler Ann ou moi. Nous sommes là pour répondre à vos questions. Bonne journée !

Bien bon matin à tous, bienvenue à la présentation de la lettre trimestrielle du 23 avril. J'espère que ça va bien et que le printemps commence à arriver chez vous, parce que chez nous, il n'a pas encore commencé à arriver.

Écoutez, on va commencer ce matin. On a quelques sujets à parler. Tout d'abord, bienvenue. Comme je disais tout le temps, on va commencer à en faire un peu plus régulièrement. Je veux juste glisser un petit mot que nous avons eu un fameux "beau" budget, avec un trait d'union, de notre premier ministre fédéral, puis on a un budget provincial. Isabelle travaille sur une présentation pour faire un compte-rendu du budget provincial et fédéral, car nous avons des gens qui ne sont pas au Québec. Cela devrait être mis en ligne sur notre site dans les prochains jours, voire la semaine prochaine, le temps qu'on finalise le tout et qu'on fasse approuver par notre département. Donc, ça sera à suivre pour ceux qui aiment mieux écouter Isabelle que moi.

Sur ce, on va tout de suite passer à la lettre trimestrielle. Je vais laisser une petite seconde pour rentrer dans la lettre. Ce qui est assez drôle depuis quelques semaines, surtout depuis le début de l'année, c'est que j'ai eu beaucoup de commentaires de clients. Comme d'habitude, on a toutes les couleurs d'arc-en-ciel dans les commentaires de nos clients, mais je vous dirais que cette fois-ci, c'est assez extrême. On a eu des gens qui nous ont dit "je ne comprends rien, le marché va super bien alors que tout va mal", puis on a eu des gens qui nous ont dit "je ne comprends rien, le marché va super mal alors que tout va bien". C'est juste pour vous dire que la perception est quand même assez spéciale. D'après moi, ça dépend de quel côté de la rue vous restez, mais c'est complètement différent.

Pour vous mettre un peu à jour sur ce qui se passe depuis le début de l'année et ce que moi je pense qui se passe, qui est plus une opinion sur les marchés, j'ai touché à cela dans la lettre trimestrielle en disant que ça sent le changement. En 2023, on a eu une année qu'on appelle l'année des "sept magnifiques", les grandes compagnies américaines. On avait parlé, j'en ai écrit beaucoup, qui ont tiré le marché à la hausse. En 2023, les Amazon, Google, Meta et Nvidia de ce monde ont tiré les rendements, surtout sur le Nasdaq, mais les rendements américains à la hausse. Juste ces sept compagnies-là ont fait la majorité du rendement des marchés boursiers. Donc, c'était très difficile pour les gestionnaires de portefeuille, incluant nous, de compétitionner avec ça, parce qu'il n'y a personne sain d'esprit qui était aussi investi que ces compagnies-là. C'est-à-dire que même si on détenait la majorité de ces compagnies, on n'avait pas la proportion que ces compagnies-là représentaient dans l'indice. Donc, on a fait des bons rendements en 2023, mais à comparer au Nasdaq, c'était pratiquement impossible.

Juste pour mettre en perspective, les gens qui ont une mémoire assez friable, qui oublient assez rapidement, 2022 était assez affreux pour ces compagnies-là. Donc, les gens ont eu un beau 2023, mais ceux qui étaient là depuis deux ans ont juste vu le balancier revenir, et même pas pour la majorité au complet. Ce qui se passe en 2024, c'est qu'avec l'année qu'on a vécue en 2023, on a un genre de changement de garde qui se produit, ce qui est très sain. C'est-à-dire qu'il y a beaucoup de prises de profit qui se font sur ces compagnies-là. Donc, même si les compagnies vont relativement bien, les attentes étaient tellement hautes pour les profits. On rentre cette semaine, ça commence cette semaine, Google commence dans la troisième semaine d'avril. Les résultats trimestriels vont sortir, qui sont les résultats annuels aussi. C'est comme les gros résultats qui vont sortir dans les deux ou trois prochaines semaines sur le marché américain. Le Canada est toujours un petit peu en retard, il faut croire que nos règles comptables sont un peu plus lentes.

Ce qui se passe en 2024, c'est que beaucoup de gestionnaires, qui ont eu les derniers cinq mois, depuis octobre, novembre, décembre, janvier, février et même mars, ce sont des mois qui ont tous été positifs en grande majeure partie. Donc, les gestionnaires prennent des profits. Comme les taux d'intérêt n'ont pas encore commencé à descendre, et on n'est pas certain quand est-ce qu'ils vont descendre, même si on sait que c'est une question de temps, on n'est pas assez certain. Les gestionnaires se déplacent sur le marché boursier, c'est-à-dire qu'ils restent investis comme on devrait, mais ils changent un peu le fusil d'épaule. Ils sortent des "sept magnifiques". Je vais prendre un exemple, ils vont diminuer un peu leur position dans Apple, puis ils vont prendre cet argent-là pour aller dans un autre secteur, dans d'autres compagnies. On commence à voir que le marché devrait être soutenu par les 493 autres compagnies au courant de 2024, et non pas par les sept. Ça ne veut pas dire que les sept compagnies vont mal aller, ça veut juste dire que les compagnies ne seront pas les précurseurs du rendement.

Ce que je pense qui est très sain, c'est que les gens commencent à évaluer la valeur des compagnies avec un taux d'intérêt qui est plus élevé depuis une bonne année. L'argent a un coût, c'est-à-dire que quand on investit, il faut faire un rendement avec cet argent-là. Si les compagnies empruntent, il faut qu'elles fassent un certain rendement parce qu'elles ont de l'intérêt à payer. Donc, acheter la croissance à n'importe quel prix, c'est un peu résolu. Les gens commencent à regarder, c'est bien bon d'investir dans une compagnie, mais qu'est-ce que j'ai pour l'argent que j'investis? On commence à voir des compagnies, les gens commencent à investir vers des compagnies qui sont moins chères, qui ont moins de dettes, et surtout qui génèrent des cash flows positifs. La majorité des grosses compagnies, oui, font de l'argent, les Amazon et Google de ce monde, mais la valeur à laquelle elles se transigent est quand même assez élevée. Il y en a qui se transigent à 40, 50, 80 fois les bénéfices. C'est quand même assez cher. Quand on a un taux d'intérêt à zéro, ça va, parce que l'argent n'a aucun coût, mais quand on est rendu à des taux d'intérêt à 5, 6, 7, 8, dépendamment de la cote de crédit, on commence à avoir des compagnies pour lesquelles ça coûte cher.

Quand on regarde ce qui se passe depuis le début de l'année, pourquoi on a des commentaires assez extrêmes dans notre clientèle, c'est que les marchés commencent à se débalancer. C'est-à-dire qu'on va avoir une journée comme vendredi. Vendredi, c'était la journée parfaite pour nous, c'était une journée affreuse pour bien du monde. C'est-à-dire qu'une des plus grosses compagnies au monde, Nvidia, a tombé de 10 % dans la journée. Le Nasdaq s'est écroulé à peu près de 1,5 à 2 %, je ne me souviens pas exactement, mais il a mangé une bonne volée. Alors que les compagnies de dividendes, les compagnies plus stables, ont monté. Sur l'indice américain, le DVY a monté de presque 1,5 %, puis nous, on a monté à peu près de 3,1 %. Donc, les gens qui regardent la télé, puis qui vont écouter, je ne veux pas parler en mal de TVA, mais TVA est un peu plus négatif souvent le soir, donc ils vont dire "ah ben, la bourse a mal été aujourd'hui", puis ils regardent leur portefeuille, puis ils voient qu'ils ont monté. Quand on commence à voir cette fluctuation-là, hier c'était un peu l'inverse. Hier, le Nasdaq a monté, alors que les compagnies plus industrielles ont monté aussi, mais beaucoup moins. On commence à avoir, en termes financiers, une corrélation un peu plus faible avec le marché. C'est-à-dire qu'on se colle moins au marché. C'est normal, on ne détient pas les 500 compagnies du S&P 500, on ne détient pas les 60 compagnies du TSX. Même si on en détient beaucoup, on ne les détient pas au même pourcentage. C'est normal qu'on ait une disparité entre ce qui se passe à la bourse et ce que nous, on fait en performance à court terme. À moyen et à long terme, on va toujours avoir tendance, parce que le marché, au bout de la ligne, va dicter vers quoi on s'aligne.

Pour les gens qui ont une perception qu'on ne fait pas de rendement, je ne sais pas quoi vous dire, mais regardez votre portefeuille comme il faut, parce que oui, on fait du rendement. À fin mars, comme vous voyez sur la lettre, si on peut juste descendre un peu pour la performance, pour voir un petit peu mieux. Si on regarde la performance des trois derniers mois, donc comme je disais, à la date du mois de mars, on fait 8,5 % dans la caisse. Encore une fois, ce n'est pas votre portefeuille personnel, ce n'est pas votre rendement à vous, c'est la performance de la caisse privée avant frais. Donc, on parle de 8,5 %, ce n'est pas 0, ce n'est pas -5. Si on regarde aujourd'hui, donc le 23 avril, les performances des indices, je vais arrondir, parce qu'on n'a pas été approuvé par la conformité, et ça bouge pendant que je vous parle, donc c'est un chiffre qui est assez actif. On parle de performances à peu près de 4, 5, 6 %, c'est-à-dire à peu près 4 % pour le Nasdaq, 5 % pour le S&P 500 américain, 6 % pour la bourse canadienne. Encore une fois, ne me prenez pas au pourcentage exact, mais grosso modo, à peu près 5 %. Donc, même si vous avez une perception qu'on a des mauvaises journées, puis qu'on a plus de mauvaises que de bonnes, comme les Canadiens, mais au bout de la ligne, on se rend compte que la performance est là, puis qu'on réussit à avoir un rendement meilleur que l'indice à court terme, parce qu'on n'a pas cette volatilité-là. Vous allez voir que les performances au fil des prochains mois vont avoir tendance à être hautes aussi, parce que ça fait six mois qu'on a des bonnes performances. Même si vous voyez sur un an qu'on a une performance de 18,6 %, tant mieux, puis sur trois ans, on est en haut de 10. Mais là, ça ne veut pas dire qu'on va faire ça tout le temps, on ne tiendra pas 12 mois positifs.

Je vais passer sur le deuxième sujet, mais on va rester sur la dette financière. Je disais pourquoi être investi. On a eu beaucoup de gens qui, après la lecture de la lettre, ont dit "ben là, si tu penses que ça va descendre, pourquoi on ne devrait pas vendre et attendre de revenir?". On a souvent ce commentaire-là, puis je vais répéter parce que c'est notre travail. C'est comme un bon médecin, il faut qu'il répète de faire attention, bien manger, faire de l'exercice. Nous, en tant que conseillers financiers, il faut répéter de rester investi. Ce qui est important dans le marché, ce n'est pas de timer le marché, c'est de rester investi, parce que malheureusement, on n'a aucune idée quand est-ce que le marché va arrêter de diminuer puis repartir. Premièrement. Deuxièmement, même si le marché en général descend, ça ne veut pas dire que nous, on va descendre. Encore une fois, regardez vendredi. On a eu un client jeudi qui m'a parlé, il m'a dit "je pense que ce serait le temps de vendre". Il était après 16h, donc il n'a pas pu vendre jeudi. S'il avait vendu vendredi, il aurait manqué toute une journée. Vendredi, on a monté, lundi, on a monté. Personne n'a de boule de cristal pour essayer de jouer le marché. Plus vous restez investi longtemps dans le marché, il y a des statistiques, je ne rentrerai pas dans les statistiques, mais si on prend une période d'une journée, c'est à peu près un pile ou face pour savoir si on va faire de l'argent ou non. Plus vous allongez la période, plus votre chance de faire de l'argent sur cette période est haute. Dépendamment de quel indice vous regardez, quand on arrive autour de cinq ans, c'est à peu près 100 % des chances d'être positif sur le marché. Encore une fois, je ne veux pas vous mentir, c'est 94 %, c'est à peu près 100 %, ça dépend de quel indice on regarde. Donc, si on sait qu'à long terme, on parle de quelques années, on va avoir un rendement positif principalement ou la majorité du temps, pourquoi on serait si fou de jouer pile ou face si on sait que notre 25 va tomber tout le temps sur le même côté parce qu'on pense qu'on est dû? Mais malheureusement, il faut avoir raison deux fois. Si on pense que le marché va descendre, puis on vend aujourd'hui, mettons qu'on est chanceux, puis qu'on a raison, il faut racheter à un moment donné, il va falloir rentrer dans le marché, puis là, il faut avoir raison encore une deuxième fois. Mettons qu'on dit "je vais vendre, je vais attendre que le marché tombe de 10 %", puis je vais rentrer. J'ai déjà eu la discussion il y a quelques années, c'est tellement drôle. Le marché avait tombé de 9,9 %, puis reparti en fou. C'est-à-dire que tout le monde attendait -9,9 %, puis il a repassé son point, puis est reparti en fou. Donc, la personne qui a dit "moi, je vais attendre qu'on touche 10", il n'a jamais touché le 10, puis le marché est reparti, puis il n'est pas rentré. Puis là, il va attendre que ça redescende, ça n'a jamais redescendu. Cette personne-là doit encore être en train d'attendre. Ce n'est plus notre client, mais il doit encore être en train d'attendre, parce que malheureusement, on ne sait pas quand est-ce que le marché va arrêter de descendre, puis on ne peut pas timer le marché. C'est comme la température. À un moment donné, on peut avoir des journées où il fait froid, où il fait chaud. On sait que l'été va faire plus chaud que l'hiver, mais regardez au mois de mars, il faisait plus chaud qu'au mois d'avril. À court terme, ce n'est pas important. Il faut continuer d'être investi dans le marché, continuer à avoir des bonnes compagnies, et à moyen et long terme, le marché va nous donner raison. J'aimerais ça que si, au bout de la ligne, vous avez cette perception de penser être capable de timer le marché, en bon français, faites juste prendre en note sur un bout de papier "aujourd'hui, j'aurais vendu", puis une journée "aujourd'hui, j'aurais racheté", puis regardez vos coups après. Soyez honnête avec vous-même, ne dites pas "ben moi, j'aurais vendu la semaine passée", ça c'est facile, mais dites "aujourd'hui, je vendrais". C'est beaucoup plus facile à voir. On aurait vendu, ben oui, on aurait racheté. Les bons numéros, c'est 49 aussi. Il y a bien plus de gens qui achètent les mauvais numéros chaque semaine qu'il y en a qui achètent les bons. J'espère que vous allez comprendre qu'on ne peut pas timer le marché. Oui, on va diminuer certaines positions, on va augmenter la liquidité dans le portefeuille. Ce n'est souvent pas à cause qu'on a peur du marché, parce que je n'ai pas peur du marché, vous le savez. Quand le marché descend, je suis content parce que ça me permet d'acheter. On fait notre argent sur des marchés boursiers à l'achat. Quand les compagnies s'écroulent pour aucune raison, c'est là qu'on en profite. Comme je disais tantôt, on arrive dans la période des rapports annuels de bénéfices. Ce matin, on a une compagnie qui mange une petite volée parce qu'elle n'a pas sorti des résultats aux attentes des analystes. J'en ai profité ce matin pour racheter, parce que les résultats sont super bons, mais pour une raison ou une autre, ça n'a pas satisfait les analystes. Le marché punit un peu, mais moi, je ne comprends pas pourquoi à moyen et long terme, la compagnie devrait être punie là-dessus. Donc, j'en ai profité pour en racheter. J'aime ça quand les marchés diminuent. Souvent, quand on a du cash, comme on a présentement à peu près 6,6 %, c'est dû au fait qu'on a des compagnies qui ont super bien été depuis quelques semaines, quelques mois. Puis quand ça va bien, à l'inverse des gens, mais je vous dis parce que quand on a une compagnie dans le portefeuille qu'on a, par exemple, 3-4 %, puis que ça se met à monter, puis monte plus vite que les autres, elle prend de plus en plus de place dans le portefeuille. Puis comme elle prend de plus en plus de place dans le portefeuille, elle devient de plus en plus importante. Donc, elle devient de plus en plus dangereuse à un moment donné, que si je me trompe, elle fasse mal au rendement du portefeuille. Puis elle a un effet double, plus elle monte, plus elle est chère. Donc, voyez-vous la logique, c'est que plus la compagnie va bien dans mon portefeuille, plus j'en détiens de quelque chose qui coûte cher, que je devrais en profiter pour en vendre. C'est un peu pour ça que je ne suis pas un grand amateur des indices boursiers. Les gens disent "je vais acheter l'indice puis je ne ferai rien", ça se voit l'indice à long terme, justement pour ça. Parce que regardez ce qui s'est passé l'année passée avec les "sept magnifiques". Pendant l'année, ils ont explosé, donc les rendements étaient super bons, l'indice a bien été, bien évidemment. Mais là, ça se ramasse en début d'année avec un indice qui est excessivement pesant dans ces compagnies-là, alors que les compagnies sont très chères. Donc, l'indice a tendance à surpondérer les compagnies qui ont bien été à leur plus haut niveau. Donc, plus elles sont chères, plus on achète. Et à l'inverse, moins elles sont chères, moins elles sont importantes, moins on achète.

Donc, j'espère que ça répond un peu à la question pourquoi rester investi. Nous, on va prendre un peu de position là-dedans, mais vous ne me verrez jamais être 100 % en liquidité, jamais au grand jamais. Je vais juste passer un peu dans ce qu'on a fait dans les achats et les ventes, puis vous allez voir qu'on a continué à en acheter. Puis les ventes qu'on a faites, si vous regardez en haut à droite, c'est Alphabet puis Apple. Mais Alphabet, qui est Google, Apple, vous connaissez tous, là, c'est des compagnies qui ont très bien été l'année passée. C'est des compagnies qu'on détient encore, mais on les a juste coupées parce qu'elles sont trop chères à mon goût. C'est une compagnie d'énergie, mais ce n'est pas vraiment une compagnie d'énergie, c'est une compagnie qui vend les produits aux compagnies d'énergie. Donc, c'est un distributeur de produits connexes au monde de l'énergie. La compagnie va tellement bien, là, sur un an, la performance, là, je ne vous donnerai pas la performance exacte, parce que sur un an, je ne peux pas vous dire au 31 décembre, je ne me souviens pas par cœur, mais on parle que depuis le début de l'année, c'est en haut de 50 % de rendement. Puis sur un an, plus de 100 % de rendement. Donc, quand c'est le cas, je ne me plains pas, c'est les plus grosses compagnies dans notre portefeuille. Mais quand la compagnie me fait 100 % de rendement en un an, ben, je vais en mettre un peu dans mes poches. C'est une compagnie que j'adore encore, mais je l'ai coupée parce que la compagnie va trop vite.

Puis quand vous regardez au bout de la ligne les compagnies qu'on a rajoutées, on a rajouté deux compagnies d'or, Newmont puis Barrick Gold. Pas parce qu'on est assuré que l'or va bien aller, sauf que les compagnies d'or se transigent à une escompte versus la valeur de l'or. Donc, j'aime mieux présentement détenir les compagnies d'or que détenir le métal. On a un petit peu de métal en or, mais je préfère détenir les compagnies. Donc, si vous regardez en bas à droite, Royal Mint, Canadian Silver, j'ai vendu un peu mon argent métal pour acheter des producteurs, parce qu'il y a une différence entre la valeur de l'argent et la valeur des compagnies. Toutes les additions des titres existants, comme on a vendu, puis qu'on a eu des entrées d'argent, je continue à augmenter des titres qu'on a dans le portefeuille.

Donc, j'espère que ça répond un peu à où est-ce qu'on pense que le marché s'en va en 2024, pourquoi il faut rester investi. Moi, je pense que 2024 va être une année extraordinaire pour beaucoup de gens, mais pas pour la majorité, pas pour la totalité. C'est-à-dire que les gens qui vont suivre la vague de 2023, ça c'est mon opinion, ça ne veut pas dire que ça va arriver, les gens qui vont avoir acheté les gagnants de l'année passée, les Tesla, Nvidia, Apple de ce monde, vont avoir plus de difficultés. Les gens qui vont aller vers des compagnies qui ont des bons cash flows, qui versent des dividendes pour la majeure partie, qui n'ont pas beaucoup de dettes, vont en profiter, parce que beaucoup d'argent dans le marché va se déplacer entre l'argent méga-capitalisation vers les petites et moyennes capitalisations.

Donc, ça c'est mon commentaire pour le trimestre. On va passer un peu à un autre sujet très rapide, qui est un peu des actualités. Merci Sonia. Juste pour vous dire qu'on est un peu actif, notre équipe va faire une marche pour le CHEO, c'est l'équivalent de l'hôpital pour enfants à Ottawa. Donc, l'équipe va faire ça pour du bénévolat. On va aussi faire la marche du festival de la gibelotte au mois de juillet. Donc, on va être sur place, vous allez voir des photos de notre équipe. Pour ceux qui ne sont pas de Sorel, c'est le festival de Sorel, la gibelotte. On a un déjeuner-conférence, il est complet, mais si vous n'avez pas vu l'invitation, puis ça vous intéresse ou vous l'avez juste passée, vous pouvez quand même nous contacter. S'il y a des gens qui désistent, on pourra vous ajouter à la liste d'attente, puis il va y en avoir d'autres à venir. Donc, suivez nos réseaux sociaux, puis regardez les courriels, parce que de plus en plus, on va mettre l'information sur nos réseaux sociaux, puis on va avoir de plus en plus de présentations qui vont se faire soit en direct comme ça, soit déposées sur nos réseaux sociaux directement. Les déjeuners-conférences du mois de mai vont être vraiment en présentiel. Donc, si ça vous intéresse, soyez actifs. Puis on s'aligne pour faire la prochaine présentation le 23 juillet, ça reste à confirmer, c'est la fin juillet. Mais généralement, on est assez à l'heure. Sur ce, je vous souhaite un bon lunch, merci énormément de votre temps, puis passez un bon printemps, finalement ça peut arriver. Passez une bonne journée, puis à la prochaine.

Évènement

Nous sommes fiers d'avoir été le commanditaire principal du tournoi de golf Vegas qui a eu lieu au Golf Continental à Sainte-Victoire-De-Sorel le 21 août 2021 dernier. 

Pour l'occasion, nous avons remis un montant de 800$ à la Maison La Source qui vient en aide aux femmes vivant diverses problématiques liées à la violence conjugale.

Liens utiles

Contactez-nous

Obtenez les coordonnées des membres de notre équipe et voyez où se trouvent nos bureaux.