Bien bon matin à tous, bienvenue à la présentation de la lettre
trimestrielle du 23 avril. J'espère que ça va bien et que le printemps
commence à arriver chez vous, parce que chez nous, il n'a pas encore
commencé à arriver.
Écoutez, on va commencer ce matin. On a quelques sujets à parler.
Tout d'abord, bienvenue. Comme je disais tout le temps, on va
commencer à en faire un peu plus régulièrement. Je veux juste glisser
un petit mot que nous avons eu un fameux "beau" budget, avec
un trait d'union, de notre premier ministre fédéral, puis on a un
budget provincial. Isabelle travaille sur une présentation pour faire
un compte-rendu du budget provincial et fédéral, car nous avons des
gens qui ne sont pas au Québec. Cela devrait être mis en ligne sur
notre site dans les prochains jours, voire la semaine prochaine, le
temps qu'on finalise le tout et qu'on fasse approuver par notre
département. Donc, ça sera à suivre pour ceux qui aiment mieux écouter
Isabelle que moi.
Sur ce, on va tout de suite passer à la lettre trimestrielle. Je
vais laisser une petite seconde pour rentrer dans la lettre. Ce qui
est assez drôle depuis quelques semaines, surtout depuis le début de
l'année, c'est que j'ai eu beaucoup de commentaires de clients. Comme
d'habitude, on a toutes les couleurs d'arc-en-ciel dans les
commentaires de nos clients, mais je vous dirais que cette fois-ci,
c'est assez extrême. On a eu des gens qui nous ont dit "je ne
comprends rien, le marché va super bien alors que tout va mal",
puis on a eu des gens qui nous ont dit "je ne comprends rien, le
marché va super mal alors que tout va bien". C'est juste pour
vous dire que la perception est quand même assez spéciale. D'après
moi, ça dépend de quel côté de la rue vous restez, mais c'est
complètement différent.
Pour vous mettre un peu à jour sur ce qui se passe depuis le début
de l'année et ce que moi je pense qui se passe, qui est plus une
opinion sur les marchés, j'ai touché à cela dans la lettre
trimestrielle en disant que ça sent le changement. En 2023, on a eu
une année qu'on appelle l'année des "sept magnifiques", les
grandes compagnies américaines. On avait parlé, j'en ai écrit
beaucoup, qui ont tiré le marché à la hausse. En 2023, les Amazon,
Google, Meta et Nvidia de ce monde ont tiré les rendements, surtout
sur le Nasdaq, mais les rendements américains à la hausse. Juste ces
sept compagnies-là ont fait la majorité du rendement des marchés
boursiers. Donc, c'était très difficile pour les gestionnaires de
portefeuille, incluant nous, de compétitionner avec ça, parce qu'il
n'y a personne sain d'esprit qui était aussi investi que ces
compagnies-là. C'est-à-dire que même si on détenait la majorité de ces
compagnies, on n'avait pas la proportion que ces compagnies-là
représentaient dans l'indice. Donc, on a fait des bons rendements en
2023, mais à comparer au Nasdaq, c'était pratiquement impossible.
Juste pour mettre en perspective, les gens qui ont une mémoire assez
friable, qui oublient assez rapidement, 2022 était assez affreux pour
ces compagnies-là. Donc, les gens ont eu un beau 2023, mais ceux qui
étaient là depuis deux ans ont juste vu le balancier revenir, et même
pas pour la majorité au complet. Ce qui se passe en 2024, c'est
qu'avec l'année qu'on a vécue en 2023, on a un genre de changement de
garde qui se produit, ce qui est très sain. C'est-à-dire qu'il y a
beaucoup de prises de profit qui se font sur ces compagnies-là. Donc,
même si les compagnies vont relativement bien, les attentes étaient
tellement hautes pour les profits. On rentre cette semaine, ça
commence cette semaine, Google commence dans la troisième semaine
d'avril. Les résultats trimestriels vont sortir, qui sont les
résultats annuels aussi. C'est comme les gros résultats qui vont
sortir dans les deux ou trois prochaines semaines sur le marché
américain. Le Canada est toujours un petit peu en retard, il faut
croire que nos règles comptables sont un peu plus lentes.
Ce qui se passe en 2024, c'est que beaucoup de gestionnaires, qui
ont eu les derniers cinq mois, depuis octobre, novembre, décembre,
janvier, février et même mars, ce sont des mois qui ont tous été
positifs en grande majeure partie. Donc, les gestionnaires prennent
des profits. Comme les taux d'intérêt n'ont pas encore commencé à
descendre, et on n'est pas certain quand est-ce qu'ils vont descendre,
même si on sait que c'est une question de temps, on n'est pas assez
certain. Les gestionnaires se déplacent sur le marché boursier,
c'est-à-dire qu'ils restent investis comme on devrait, mais ils
changent un peu le fusil d'épaule. Ils sortent des "sept
magnifiques". Je vais prendre un exemple, ils vont diminuer un
peu leur position dans Apple, puis ils vont prendre cet argent-là pour
aller dans un autre secteur, dans d'autres compagnies. On commence à
voir que le marché devrait être soutenu par les 493 autres compagnies
au courant de 2024, et non pas par les sept. Ça ne veut pas dire que
les sept compagnies vont mal aller, ça veut juste dire que les
compagnies ne seront pas les précurseurs du rendement.
Ce que je pense qui est très sain, c'est que les gens commencent à
évaluer la valeur des compagnies avec un taux d'intérêt qui est plus
élevé depuis une bonne année. L'argent a un coût, c'est-à-dire que
quand on investit, il faut faire un rendement avec cet argent-là. Si
les compagnies empruntent, il faut qu'elles fassent un certain
rendement parce qu'elles ont de l'intérêt à payer. Donc, acheter la
croissance à n'importe quel prix, c'est un peu résolu. Les gens
commencent à regarder, c'est bien bon d'investir dans une compagnie,
mais qu'est-ce que j'ai pour l'argent que j'investis? On commence à
voir des compagnies, les gens commencent à investir vers des
compagnies qui sont moins chères, qui ont moins de dettes, et surtout
qui génèrent des cash flows positifs. La majorité des grosses
compagnies, oui, font de l'argent, les Amazon et Google de ce monde,
mais la valeur à laquelle elles se transigent est quand même assez
élevée. Il y en a qui se transigent à 40, 50, 80 fois les bénéfices.
C'est quand même assez cher. Quand on a un taux d'intérêt à zéro, ça
va, parce que l'argent n'a aucun coût, mais quand on est rendu à des
taux d'intérêt à 5, 6, 7, 8, dépendamment de la cote de crédit, on
commence à avoir des compagnies pour lesquelles ça coûte cher.
Quand on regarde ce qui se passe depuis le début de l'année,
pourquoi on a des commentaires assez extrêmes dans notre clientèle,
c'est que les marchés commencent à se débalancer. C'est-à-dire qu'on
va avoir une journée comme vendredi. Vendredi, c'était la journée
parfaite pour nous, c'était une journée affreuse pour bien du monde.
C'est-à-dire qu'une des plus grosses compagnies au monde, Nvidia, a
tombé de 10 % dans la journée. Le Nasdaq s'est écroulé à peu près de
1,5 à 2 %, je ne me souviens pas exactement, mais il a mangé une bonne
volée. Alors que les compagnies de dividendes, les compagnies plus
stables, ont monté. Sur l'indice américain, le DVY a monté de presque
1,5 %, puis nous, on a monté à peu près de 3,1 %. Donc, les gens qui
regardent la télé, puis qui vont écouter, je ne veux pas parler en mal
de TVA, mais TVA est un peu plus négatif souvent le soir, donc ils
vont dire "ah ben, la bourse a mal été aujourd'hui", puis
ils regardent leur portefeuille, puis ils voient qu'ils ont monté.
Quand on commence à voir cette fluctuation-là, hier c'était un peu
l'inverse. Hier, le Nasdaq a monté, alors que les compagnies plus
industrielles ont monté aussi, mais beaucoup moins. On commence à
avoir, en termes financiers, une corrélation un peu plus faible avec
le marché. C'est-à-dire qu'on se colle moins au marché. C'est normal,
on ne détient pas les 500 compagnies du S&P 500, on ne détient pas
les 60 compagnies du TSX. Même si on en détient beaucoup, on ne les
détient pas au même pourcentage. C'est normal qu'on ait une disparité
entre ce qui se passe à la bourse et ce que nous, on fait en
performance à court terme. À moyen et à long terme, on va toujours
avoir tendance, parce que le marché, au bout de la ligne, va dicter
vers quoi on s'aligne.
Pour les gens qui ont une perception qu'on ne fait pas de rendement,
je ne sais pas quoi vous dire, mais regardez votre portefeuille comme
il faut, parce que oui, on fait du rendement. À fin mars, comme vous
voyez sur la lettre, si on peut juste descendre un peu pour la
performance, pour voir un petit peu mieux. Si on regarde la
performance des trois derniers mois, donc comme je disais, à la date
du mois de mars, on fait 8,5 % dans la caisse. Encore une fois, ce
n'est pas votre portefeuille personnel, ce n'est pas votre rendement à
vous, c'est la performance de la caisse privée avant frais. Donc, on
parle de 8,5 %, ce n'est pas 0, ce n'est pas -5. Si on regarde
aujourd'hui, donc le 23 avril, les performances des indices, je vais
arrondir, parce qu'on n'a pas été approuvé par la conformité, et ça
bouge pendant que je vous parle, donc c'est un chiffre qui est assez
actif. On parle de performances à peu près de 4, 5, 6 %, c'est-à-dire
à peu près 4 % pour le Nasdaq, 5 % pour le S&P 500 américain, 6 %
pour la bourse canadienne. Encore une fois, ne me prenez pas au
pourcentage exact, mais grosso modo, à peu près 5 %. Donc, même si
vous avez une perception qu'on a des mauvaises journées, puis qu'on a
plus de mauvaises que de bonnes, comme les Canadiens, mais au bout de
la ligne, on se rend compte que la performance est là, puis qu'on
réussit à avoir un rendement meilleur que l'indice à court terme,
parce qu'on n'a pas cette volatilité-là. Vous allez voir que les
performances au fil des prochains mois vont avoir tendance à être
hautes aussi, parce que ça fait six mois qu'on a des bonnes
performances. Même si vous voyez sur un an qu'on a une performance de
18,6 %, tant mieux, puis sur trois ans, on est en haut de 10. Mais là,
ça ne veut pas dire qu'on va faire ça tout le temps, on ne tiendra pas
12 mois positifs.
Je vais passer sur le deuxième sujet, mais on va rester sur la dette
financière. Je disais pourquoi être investi. On a eu beaucoup de gens
qui, après la lecture de la lettre, ont dit "ben là, si tu penses
que ça va descendre, pourquoi on ne devrait pas vendre et attendre de
revenir?". On a souvent ce commentaire-là, puis je vais répéter
parce que c'est notre travail. C'est comme un bon médecin, il faut
qu'il répète de faire attention, bien manger, faire de l'exercice.
Nous, en tant que conseillers financiers, il faut répéter de rester
investi. Ce qui est important dans le marché, ce n'est pas de timer le
marché, c'est de rester investi, parce que malheureusement, on n'a
aucune idée quand est-ce que le marché va arrêter de diminuer puis
repartir. Premièrement. Deuxièmement, même si le marché en général
descend, ça ne veut pas dire que nous, on va descendre. Encore une
fois, regardez vendredi. On a eu un client jeudi qui m'a parlé, il m'a
dit "je pense que ce serait le temps de vendre". Il était
après 16h, donc il n'a pas pu vendre jeudi. S'il avait vendu vendredi,
il aurait manqué toute une journée. Vendredi, on a monté, lundi, on a
monté. Personne n'a de boule de cristal pour essayer de jouer le
marché. Plus vous restez investi longtemps dans le marché, il y a des
statistiques, je ne rentrerai pas dans les statistiques, mais si on
prend une période d'une journée, c'est à peu près un pile ou face pour
savoir si on va faire de l'argent ou non. Plus vous allongez la
période, plus votre chance de faire de l'argent sur cette période est
haute. Dépendamment de quel indice vous regardez, quand on arrive
autour de cinq ans, c'est à peu près 100 % des chances d'être positif
sur le marché. Encore une fois, je ne veux pas vous mentir, c'est 94
%, c'est à peu près 100 %, ça dépend de quel indice on regarde. Donc,
si on sait qu'à long terme, on parle de quelques années, on va avoir
un rendement positif principalement ou la majorité du temps, pourquoi
on serait si fou de jouer pile ou face si on sait que notre 25 va
tomber tout le temps sur le même côté parce qu'on pense qu'on est dû?
Mais malheureusement, il faut avoir raison deux fois. Si on pense que
le marché va descendre, puis on vend aujourd'hui, mettons qu'on est
chanceux, puis qu'on a raison, il faut racheter à un moment donné, il
va falloir rentrer dans le marché, puis là, il faut avoir raison
encore une deuxième fois. Mettons qu'on dit "je vais vendre, je
vais attendre que le marché tombe de 10 %", puis je vais rentrer.
J'ai déjà eu la discussion il y a quelques années, c'est tellement
drôle. Le marché avait tombé de 9,9 %, puis reparti en fou.
C'est-à-dire que tout le monde attendait -9,9 %, puis il a repassé son
point, puis est reparti en fou. Donc, la personne qui a dit "moi,
je vais attendre qu'on touche 10", il n'a jamais touché le 10,
puis le marché est reparti, puis il n'est pas rentré. Puis là, il va
attendre que ça redescende, ça n'a jamais redescendu. Cette
personne-là doit encore être en train d'attendre. Ce n'est plus notre
client, mais il doit encore être en train d'attendre, parce que
malheureusement, on ne sait pas quand est-ce que le marché va arrêter
de descendre, puis on ne peut pas timer le marché. C'est comme la
température. À un moment donné, on peut avoir des journées où il fait
froid, où il fait chaud. On sait que l'été va faire plus chaud que
l'hiver, mais regardez au mois de mars, il faisait plus chaud qu'au
mois d'avril. À court terme, ce n'est pas important. Il faut continuer
d'être investi dans le marché, continuer à avoir des bonnes
compagnies, et à moyen et long terme, le marché va nous donner raison.
J'aimerais ça que si, au bout de la ligne, vous avez cette perception
de penser être capable de timer le marché, en bon français, faites
juste prendre en note sur un bout de papier "aujourd'hui,
j'aurais vendu", puis une journée "aujourd'hui, j'aurais
racheté", puis regardez vos coups après. Soyez honnête avec
vous-même, ne dites pas "ben moi, j'aurais vendu la semaine
passée", ça c'est facile, mais dites "aujourd'hui, je
vendrais". C'est beaucoup plus facile à voir. On aurait vendu,
ben oui, on aurait racheté. Les bons numéros, c'est 49 aussi. Il y a
bien plus de gens qui achètent les mauvais numéros chaque semaine
qu'il y en a qui achètent les bons. J'espère que vous allez comprendre
qu'on ne peut pas timer le marché. Oui, on va diminuer certaines
positions, on va augmenter la liquidité dans le portefeuille. Ce n'est
souvent pas à cause qu'on a peur du marché, parce que je n'ai pas peur
du marché, vous le savez. Quand le marché descend, je suis content
parce que ça me permet d'acheter. On fait notre argent sur des marchés
boursiers à l'achat. Quand les compagnies s'écroulent pour aucune
raison, c'est là qu'on en profite. Comme je disais tantôt, on arrive
dans la période des rapports annuels de bénéfices. Ce matin, on a une
compagnie qui mange une petite volée parce qu'elle n'a pas sorti des
résultats aux attentes des analystes. J'en ai profité ce matin pour
racheter, parce que les résultats sont super bons, mais pour une
raison ou une autre, ça n'a pas satisfait les analystes. Le marché
punit un peu, mais moi, je ne comprends pas pourquoi à moyen et long
terme, la compagnie devrait être punie là-dessus. Donc, j'en ai
profité pour en racheter. J'aime ça quand les marchés diminuent.
Souvent, quand on a du cash, comme on a présentement à peu près 6,6 %,
c'est dû au fait qu'on a des compagnies qui ont super bien été depuis
quelques semaines, quelques mois. Puis quand ça va bien, à l'inverse
des gens, mais je vous dis parce que quand on a une compagnie dans le
portefeuille qu'on a, par exemple, 3-4 %, puis que ça se met à monter,
puis monte plus vite que les autres, elle prend de plus en plus de
place dans le portefeuille. Puis comme elle prend de plus en plus de
place dans le portefeuille, elle devient de plus en plus importante.
Donc, elle devient de plus en plus dangereuse à un moment donné, que
si je me trompe, elle fasse mal au rendement du portefeuille. Puis
elle a un effet double, plus elle monte, plus elle est chère. Donc,
voyez-vous la logique, c'est que plus la compagnie va bien dans mon
portefeuille, plus j'en détiens de quelque chose qui coûte cher, que
je devrais en profiter pour en vendre. C'est un peu pour ça que je ne
suis pas un grand amateur des indices boursiers. Les gens disent
"je vais acheter l'indice puis je ne ferai rien", ça se voit
l'indice à long terme, justement pour ça. Parce que regardez ce qui
s'est passé l'année passée avec les "sept magnifiques".
Pendant l'année, ils ont explosé, donc les rendements étaient super
bons, l'indice a bien été, bien évidemment. Mais là, ça se ramasse en
début d'année avec un indice qui est excessivement pesant dans ces
compagnies-là, alors que les compagnies sont très chères. Donc,
l'indice a tendance à surpondérer les compagnies qui ont bien été à
leur plus haut niveau. Donc, plus elles sont chères, plus on achète.
Et à l'inverse, moins elles sont chères, moins elles sont importantes,
moins on achète.
Donc, j'espère que ça répond un peu à la question pourquoi rester
investi. Nous, on va prendre un peu de position là-dedans, mais vous
ne me verrez jamais être 100 % en liquidité, jamais au grand jamais.
Je vais juste passer un peu dans ce qu'on a fait dans les achats et
les ventes, puis vous allez voir qu'on a continué à en acheter. Puis
les ventes qu'on a faites, si vous regardez en haut à droite, c'est
Alphabet puis Apple. Mais Alphabet, qui est Google, Apple, vous
connaissez tous, là, c'est des compagnies qui ont très bien été
l'année passée. C'est des compagnies qu'on détient encore, mais on les
a juste coupées parce qu'elles sont trop chères à mon goût. C'est une
compagnie d'énergie, mais ce n'est pas vraiment une compagnie
d'énergie, c'est une compagnie qui vend les produits aux compagnies
d'énergie. Donc, c'est un distributeur de produits connexes au monde
de l'énergie. La compagnie va tellement bien, là, sur un an, la
performance, là, je ne vous donnerai pas la performance exacte, parce
que sur un an, je ne peux pas vous dire au 31 décembre, je ne me
souviens pas par cœur, mais on parle que depuis le début de l'année,
c'est en haut de 50 % de rendement. Puis sur un an, plus de 100 % de
rendement. Donc, quand c'est le cas, je ne me plains pas, c'est les
plus grosses compagnies dans notre portefeuille. Mais quand la
compagnie me fait 100 % de rendement en un an, ben, je vais en mettre
un peu dans mes poches. C'est une compagnie que j'adore encore, mais
je l'ai coupée parce que la compagnie va trop vite.
Puis quand vous regardez au bout de la ligne les compagnies qu'on a
rajoutées, on a rajouté deux compagnies d'or, Newmont puis Barrick
Gold. Pas parce qu'on est assuré que l'or va bien aller, sauf que les
compagnies d'or se transigent à une escompte versus la valeur de l'or.
Donc, j'aime mieux présentement détenir les compagnies d'or que
détenir le métal. On a un petit peu de métal en or, mais je préfère
détenir les compagnies. Donc, si vous regardez en bas à droite, Royal
Mint, Canadian Silver, j'ai vendu un peu mon argent métal pour acheter
des producteurs, parce qu'il y a une différence entre la valeur de
l'argent et la valeur des compagnies. Toutes les additions des titres
existants, comme on a vendu, puis qu'on a eu des entrées d'argent, je
continue à augmenter des titres qu'on a dans le portefeuille.
Donc, j'espère que ça répond un peu à où est-ce qu'on pense que le
marché s'en va en 2024, pourquoi il faut rester investi. Moi, je pense
que 2024 va être une année extraordinaire pour beaucoup de gens, mais
pas pour la majorité, pas pour la totalité. C'est-à-dire que les gens
qui vont suivre la vague de 2023, ça c'est mon opinion, ça ne veut pas
dire que ça va arriver, les gens qui vont avoir acheté les gagnants de
l'année passée, les Tesla, Nvidia, Apple de ce monde, vont avoir plus
de difficultés. Les gens qui vont aller vers des compagnies qui ont
des bons cash flows, qui versent des dividendes pour la majeure
partie, qui n'ont pas beaucoup de dettes, vont en profiter, parce que
beaucoup d'argent dans le marché va se déplacer entre l'argent
méga-capitalisation vers les petites et moyennes capitalisations.
Donc, ça c'est mon commentaire pour le trimestre. On va passer un
peu à un autre sujet très rapide, qui est un peu des actualités. Merci
Sonia. Juste pour vous dire qu'on est un peu actif, notre équipe va
faire une marche pour le CHEO, c'est l'équivalent de l'hôpital pour
enfants à Ottawa. Donc, l'équipe va faire ça pour du bénévolat. On va
aussi faire la marche du festival de la gibelotte au mois de juillet.
Donc, on va être sur place, vous allez voir des photos de notre
équipe. Pour ceux qui ne sont pas de Sorel, c'est le festival de
Sorel, la gibelotte. On a un déjeuner-conférence, il est complet, mais
si vous n'avez pas vu l'invitation, puis ça vous intéresse ou vous
l'avez juste passée, vous pouvez quand même nous contacter. S'il y a
des gens qui désistent, on pourra vous ajouter à la liste d'attente,
puis il va y en avoir d'autres à venir. Donc, suivez nos réseaux
sociaux, puis regardez les courriels, parce que de plus en plus, on va
mettre l'information sur nos réseaux sociaux, puis on va avoir de plus
en plus de présentations qui vont se faire soit en direct comme ça,
soit déposées sur nos réseaux sociaux directement. Les
déjeuners-conférences du mois de mai vont être vraiment en présentiel.
Donc, si ça vous intéresse, soyez actifs. Puis on s'aligne pour faire
la prochaine présentation le 23 juillet, ça reste à confirmer, c'est
la fin juillet. Mais généralement, on est assez à l'heure. Sur ce, je
vous souhaite un bon lunch, merci énormément de votre temps, puis
passez un bon printemps, finalement ça peut arriver. Passez une bonne
journée, puis à la prochaine.